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"Elle est 5 points derrière moi" : sur RTL, Emmanuel Grégoire tacle Rachida Dati qui bénéficie "d'un effet de mode médiatique par ses blagues"

Invité de RTL ce jeudi 18 décembre, le socialiste Emmanuel Grégoire a taclé son adversaire pour mars 2026, Rachida Dati, lâchant qu'elle représentait un "effet de mode".

Emmanuel Grégoire était l'invité de RTL Matin ce jeudi 18 décembre 2025.

Crédit : Capture d'écran RTL

Emmanuel Grégoire salue une union historique de la gauche sans LFI pour protéger la capitale d'un "backlash conservateur"

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Emmanuel Grégoire salue une union historique de la gauche sans LFI pour protéger la capitale d'un "backlash conservateur"

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Thomas Sotto & Chloé Berry

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Paris aura une liste PS-Écologistes pour les municipales de 2026. Emmanuel Grégoire, la tête de liste de cet accord "historique" selon le socialiste, fera donc face à une adversaire redoutable en mars prochain : Rachida Dati. "Elle nous inquiète pour l'avenir de Paris", a fait savoir l'ancien premier adjoint d'Anne Hidalgo.

Le candidat socialiste aurait-il peur d'affronter la ministre de la Culture ? En tout cas, pas sur le champ des sondages. "Elle est 5 points derrière moi donc je plais plus aux Parisiens qu'elle", tacle-t-il. "Elle a un effet de mode qui est très médiatique qui est lié à ses blagues. Je ne suis pas sûr que ce soit la première compétence pour être maire, même si je suis moi-même très drôle", a-t-il poursuivi.

La "muraille de Chine" est tombée

Ce qui lui fait peur, en revanche, c'est que Paris bascule à droite. Selon lui, "la muraille de Chine" entre la droite et l'extrême droite est désormais tombée. "On voit des adjoints de droite qui font des photos sur les marchés avec Thierry Mariani (député européen RN, ndlr)", avance-t-il au micro de RTL ce jeudi 18 décembre 2025.

Et quand on lui mentionne les propos de David Belliard sur Rachida Dati, qui l'a décrite comme une "candidate d'une droite trumpiste, affairiste, anti-pauvres, climatosceptiques", Emmanuel Grégoire y voit une nouvelle occasion d'égratigner la ministre de la Culture. "Il a totalement raison", reconnaît le candidat socialiste, précisant que la justice doit encore faire son travail sur certains dossiers.

Ce n'est pas la première passe d'armes entre les deux candidats à la mairie de Paris. Début décembre, Emmanuel Grégoire a dénoncé la "duplicité" de son adversaire. Cette dernière serait intervenu dans l'attribution d'un logement social à sa sœur, ce que la ministre dément. "La droite de Dati n'aime pas le logement social, sauf lorsqu'il s'agit de loger sa propre famille", a écrit Emmanuel Grégoire sur le réseau social X. La campagne des municipales dans la capitale s'annonce animée. 

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