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Censure du gouvernement Barnier : Emmanuel Macron s'adressera aux Français jeudi

La motion de censure déposée par le Nouveau front populaire a été adoptée avec 331 voix, provoquant la chute du gouvernement de Michel Barnier.

Le Premier ministre Michel Barnier, à l'Assemblée le 4 décembre.

Crédit : Alain JOCARD / AFP

La rédaction numérique de RTL

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Ce que nous savons pour l'instant
  • Les députés ont voté à 331 voix la motion de censure portée par le Nouveau front populaire, mercredi 4 décembre. Les députés du RN ont voté cette motion de censure, alliant leurs voix à celles de la gauche.

    Michel Barnier présentera la démission de son gouvernement, jeudi 5 décembre, à 10h à l'Élysée.
  • Emmanuel Macron prendra la parole, jeudi 5 décembre, lors d'une allocution aux Français à 20h.
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Michel Barnier remettra sa démission à 10h jeudi

Selon une information de l'Élysée pour RTL, le Premier ministre Michel Barnier, dont le gouvernement a été renversé par une motion de censure mercredi 4 décembre, remettra sa démission à Emmanuel Macron jeudi matin à 10h.

Emmanuel macron prendra la parole jeudi à 20h

Emmanuel Macron "s'adressera aux Français" dans une allocution jeudi 5 décembre à 20h, au lendemain de la chute du gouvernement de Michel Barnier, a annoncé mercredi l'Elysée. L'entourage du chef de l'État n'a pas fourni de précisions sur le moment auquel un nouveau Premier ministre serait nommé.

Marine le pen veut co-construire un budget "acceptable pour tous"

Refusant que le budget de 2024 soit reconduit en 2025, Marine Le Pen a affiché ses intentions pour le projet de loi de finances. "Ce Premier ministre va être nommé, nous le laisserons travailler. Il va travailler un nouveau budget. Et nous allons co-construire, pas seulement avec le RN mais avec l'ensemble des forces présentes à l'Assemblée, un budget qui soit acceptable pour tous. C'est ce budget qui s'appliquera aux Français", a-t-elle déclaré sur le plateau de TF1.

"il n'y avait pas d'autre solution", assure marine le pen

Invitée au 20 Heures de TF1, Marine Le Pen a assuré qu'elle ne considérait pas l'adoption de cette motion de censure comme une victoire. "Le choix que nous avons fait est celui de protéger les Français, ce n'est pas de gaité de cœur", a-t-elle déclaré avant de se justifier : "Il n'y avait pas d'autre solution que cette solution-là".

La motion de censure a été adoptée

Alerte

L'Assemblée nationale a fait chuter mercredi le gouvernement de Michel Barnier, un geste inédit depuis 1962, qui plonge le pays dans une période de fortes incertitudes politiques et financières, six mois après la dissolution.

Le gouvernement, qui avait engagé sa responsabilité lundi en vertu de l'article 49 alinéa 3 de la Constitution pour faire adopter sans vote le budget de la Sécurité sociale, a été renversé par 331 députés, le Rassemblement national ayant fait le choix de voter la motion de censure déposée par la gauche

Michel Barnier prend la parole

Après avoir écouté ses soutiens et ses opposants, le Premier ministre monte à la tribune sous les applaudissements du socle commun. "Nous sommes rendus à un moment de vérité, un moment de responsabilité".

"Ce n'est pas plaisir que j'ai présenté quasiment que des mesures difficiles dans ce budget", explique le Premier ministre qui a avoué que le texte n'était "pas parfait".

"nous ne serons jamais dans le camp du désordre"

L'ancien Premier ministre Gabriel Attal a tendu la main aux socialistes : "Il est encore temps de se ressaisir". Il s'est ensuite attaqué aux opposants qui ont déposé une motion de censure : "Nous ne serons jamais dans le camp du désordre des mélenchonistes et lepénistes".

"Les Français demandent moins de bruit et plus d'action"

Gabriel Attal prend la parole à la tribune, pour défendre le gouvernement en place. "Les Français demandent moins de bruit et plus d'action", a-t-il assuré, "nous avons fait le choix de soutenir Barnier car c'est l'intérêt de notre pays".

"Pour vous faire du bien, vous faites mal au pays et mal aux Français", a-t-il asséné contre l'opposition qui souhaite voter cette censure. "Comment être ouvert au compromis quand on est fasciné par les régimes dictatoriaux", a-t-il lancé à Marine Le Pen.

Marc fesneau dénonce le "cynisme" de cette motion de censure

Le président du groupe "Les Démocrates" a dénoncé le "cynisme", le "sectarisme" et le "laissez-faire" de l'opposition sur le point de voter la censure du gouvernement. Il dénonce un "manque d'esprit de responsabilité et de recherche du compromis".

"Ceux qui prétendraient que le vote d'une motion de censure serait sans conséquence devront rendre des comptes devant les Français".

Cyrielle chatelain veut voir un gouvernement de gauche

La présidente du groupe "Écologiste et social", Cyrielle Chatelain, prend la parole à son tour. "Nous souhaitons nous donner une chance de tout recommencer, nous ne nous résignons pas au pire", a-t-elle assuré.

Elle évoque l'hypothèse d'un gouvernement de gauche qui "met en œuvre le changement politique attendu, voulu par les Français". Elle s'engage à ne pas utiliser de 49.3 si ce gouvernement de gauche voit le jour.

Les conséquences de la censure "payées par les Français"

Laurent Wauquiez est arrivé à la tribune. "Pour la première fois, tout le monde doit mesurer la gravité de ce moment", a-t-il entamé après avoir critiqué "l'alliance" du NFP et du RN pour faire tomber le gouvernement. "Vous faites semblant de vous injurier les uns les autres, et vous vous apprêtez à voter les uns avec les autres, à voter ensemble pour faire tomber un gouvernement". "

"Les Français n'attendent pas de miracle dans cette période. Ils attendent des choix utiles", a-t-il ajouté en rendant hommage à Michel Barnier qui "s'est employé à éteindre l'incendie budgétaire".

"On ne peut pas mentir aux Français en disant qu'il n'y aura pas de conséquence. Il y aura des conséquences et elles seront payées par les Français et tous ceux qui se prêtent à ce jeu minable aujourd'hui en rendront compte aux Français".

"Cette motion de censure c'est d'abord votre échec"

Au tour du député socialiste Boris Vallaud de prendre la parole à la tribune. "M. le Premier ministre, à aucun moment vous ne nous avez laissé améliorer votre projet. Il est injuste et inefficace", a-t-il lancé.

"Cette motion de censure, c'est d'abord votre échec, l'échec de la méthode Barnier", a-t-il poursuivi. "M. le Premier ministre, c'est avec le seul Rassemblement national que vous avez engagé les discussions", a-t-il reproché.

"La france aura un budget", promet marine le pen

"La France aura un budget car, comme nous l’avons rappelé, nos institutions nous permettront de voter au plus tôt, avec un nouveau gouvernement, des lois de finances pour 2025", a rappelé la président du groupe RN à l'Assemblée.

"À ceux qui me croient animée de l’intention de choisir, par un vote de censure, la politique du pire, je veux leur dire que la politique du pire serait de ne pas censurer un tel budget, un tel gouvernement, un tel effondrement", a-t-elle insisté.

un gouvernement illégitime ?

Éric Coquerel a ouvert les débats à l'Assemblée, dénonçant "l'illégitimité absolue devant le suffrage universel" du gouvernement de Michel Barnier. Son "échec était annoncé et il fut finalement cuisant."

"Vous chuterez dans le déshonneur", a-t-il lancé au gouvernement en dénonçant ses tentatives de compromis" avec le Rassemblement national.

Les débats commencent à l'assemblée

Les députés sont de retour dans l'hémicycle pour débuter les débats autour sur les motions de censure contre e gouvernement. L'insoumis Éric Coquerel est le premier à prendre la parole.

barnier invite le gouvernement à matignon

Pendant le vote et le dépouillement de la motion de censure, Michel Barnier convie l’ensemble du gouvernement à Matignon pour "partager un moment ensemble", selon nos informations. Ils regagneront ensuite l’Assemblée pour la proclamation des résultats.

Olivier Faure demande un "Premier ministre de gauche"

Le Premier secrétaire du PS Olivier Faure, a affirmé : "Il faut respecter ce choix et accepter un Premier ministre de gauche qui soit ouvert aux compromis". "Je souhaite qu'on puisse négocier un accord de non-censure, en échange de quoi nous sommes prêts à gouverner sans 49.3", a-t-il ajouté.

"L'heure est grave", a indiqué de son côté le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, après l'adoption de la motion de censure contre le gouvernement Barnier. "Le président doit se tourner vers la gauche pour nommer un gouvernement capable de construire des majorités", a-t-il demandé.

Michel Barnier remettra sa démission à 10h jeudi

Selon une information de l'Élysée pour RTL, le Premier ministre Michel Barnier, dont le gouvernement a été renversé par une motion de censure mercredi 4 décembre, remettra sa démission à Emmanuel Macron jeudi matin à 10h.

Que va-t-il se passer après la motion de censure ?

La motion de censure contre le gouvernement de Michel Barnier a été adoptée, mercredi 4 décembre. Les discussions autour du budget 2025 qui se tiennent toujours au Sénat, sont interrompues. Toutefois, l'article 47 de la Constitution autorise le gouvernement démissionnaire à déposer une "loi spéciale" pour débloquer le premier article de cette loi de finances.

"Nous sommes au bord du gouffre", prévient édouard Philippe

Sur X, l'ancien Premier ministre Édouard Philippe a salué Michel Barnier, dont le gouvernement a été censuré mercredi 4 décembre. "La censure du gouvernement renforce le désordre politique et affaiblit notre pays", a-t-il déploré, assurant que son parti Horizons ferait "tout pour stabiliser la situation politique". "Mais soyons lucides, nous sommes au bord du gouffre", a-t-il alerté.

Qui pourrait succéder à Michel Barnier ?

Michel Barnier est resté au poste de Premier ministre durant seulement trois mois, avant d'être renversé par une motion de censure, mercredi 4 décembre. Emmanuel Macron doit maintenant nommer un nouveau chef de gouvernement pour le remplacer.

Parmi les noms proposés figure celui de François Bayrou, président du MoDem, mais aussi le ministre des Armées Sébastien Lecornu ou encore Roland Lescure. Les noms de Bruno Retailleau et de Bernard Cazeneuve ont aussi été évoqués.

aNTOINE ARMAND Dénonce un "acte à l'opposé du patriotisme"

Le ministre de l'Économie Antoine Armand a jugé, dans un message publié sur X mercredi, qu'en adoptant la motion de censure contre le gouvernement, "le RN et le NFP ont mêlé leurs voix pour déstabiliser le pays". Il a dénoncé un "acte à l'opposé du patriotisme".

"C'est un immense honneur d'avoir servi sous l'autorité du Premier ministre Michel Barnier, un homme de dialogue et de compromis. Un homme d'État", a déclaré Antoine Armand.

Olivier Faure ne veut pas la démission d'Emmanuel Macron

Invité de BFM TV mercredi 4 décembre, Olivier Faure a acté une divergence avec La France insoumise, à propos de la démission d'Emmanuel Macron. "Je crois que ça n'est pas une bonne solution", a affirmé le premier secrétaire du Parti socialiste.

Retailleau dénonce une "mélenchonisation" de marine Le Pen

"Michel Barnier et le gouvernement, ont été victimes d'une alliance de la carpe et du lapin", a affirmé le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, interrogé par LCP, mercredi 4 décembre. "Les députés du Rassemblement national ont voté une motion qui les insultait. C'est une mélenchonisation de Mme Le Pen et du Rassemblement national", a-t-il ajouté.

Bruno Retailleau a invité la droite "à continuer à travailler pour le bien des Français".

"MACRON NE TIENDRA PAS TROIS ANS", prévient Mélenchon

Sur X, anciennement Twitter, Jean-Luc Mélenchon a réagi à la motion de censure qui a renversé le gouvernement de Michel Barnier, mercredi 4 décembre. "La censure inéluctable a eu lieu. Même avec un Barnier tous les trois mois, Macron ne tiendra pas trois ans", a-t-il écrit.

Emmanuel macron prendra la parole jeudi à 20h

Emmanuel Macron "s'adressera aux Français" dans une allocution jeudi 5 décembre à 20h, au lendemain de la chute du gouvernement de Michel Barnier, a annoncé mercredi l'Elysée. L'entourage du chef de l'État n'a pas fourni de précisions sur le moment auquel un nouveau Premier ministre serait nommé.

Marine Le Pen ne demande pas la démission du président

Interrogée sur la possibilité d'une élection présidentielle anticipée, Marine Le Pen a dit "je ne demande pas la démission d'Emmanuel Macron". "C'est lui seul qui aura la décision, le dernier mot s'il veut que les Français votent à nouveau avant 2027 ou s'il souhaite rester", a-t-elle ajouté sur le plateau du 20 Heures de TF1.

Marine le pen veut co-construire un budget "acceptable pour tous"

Refusant que le budget de 2024 soit reconduit en 2025, Marine Le Pen a affiché ses intentions pour le projet de loi de finances. "Ce Premier ministre va être nommé, nous le laisserons travailler. Il va travailler un nouveau budget. Et nous allons co-construire, pas seulement avec le RN mais avec l'ensemble des forces présentes à l'Assemblée, un budget qui soit acceptable pour tous. C'est ce budget qui s'appliquera aux Français", a-t-elle déclaré sur le plateau de TF1.

"triste journée pour la france"

"C'est une triste journée pour la France. Michel Barnier avait tenté de remettre le pays sur les rails", a défendu Valérie Pécresse sur Twitter à l'issue du vote de la motion de censure. "Il s'était donné comme objectif de remettre de l'ordre dans les comptes, à nos frontières. Aujourd'hui le RN, dans une alliance contre nature avec la LFI, qui a déjà soumis toute la gauche à ses diktats, joue la politique du pire pour le pays et nos compatriotes".

"il n'y avait pas d'autre solution", assure marine le pen

Invitée au 20 Heures de TF1, Marine Le Pen a assuré qu'elle ne considérait pas l'adoption de cette motion de censure comme une victoire. "Le choix que nous avons fait est celui de protéger les Français, ce n'est pas de gaité de cœur", a-t-elle déclaré avant de se justifier : "Il n'y avait pas d'autre solution que cette solution-là".

"un jour historique" pour mathilde panot

L'insoumise Mathilde Panot s'est félicitée du résultat de la motion de censure qui a fait tomber le gouvernement "ainsi que son budget violent".

"Le chaos, ce n'est pas nous, c'était Emmanuel Macron depuis sept ans", a-t-elle ajouté avant de demander "à Emmanuel Macron de s'en aller".

La motion de censure a été adoptée

Alerte

L'Assemblée nationale a fait chuter mercredi le gouvernement de Michel Barnier, un geste inédit depuis 1962, qui plonge le pays dans une période de fortes incertitudes politiques et financières, six mois après la dissolution.

Le gouvernement, qui avait engagé sa responsabilité lundi en vertu de l'article 49 alinéa 3 de la Constitution pour faire adopter sans vote le budget de la Sécurité sociale, a été renversé par 331 députés, le Rassemblement national ayant fait le choix de voter la motion de censure déposée par la gauche

Le discours du premier ministre à son gouvernement

Le Premier ministre est arrivé à Matignon sous les applaudissements des membres du gouvernement. "Je suis ennuyé de vous avoir entraîné dans cette aventure", leur a-t-il dit.

Il a trouvé "incroyable que les extrêmes sous estiment la situation du pays", avant de les remercier "quelque soit la place que vous avez occupé au gouvernement".

"Ma femme, mes trois enfants et mes petits enfants ont été d’une aide fondamentale", a-t-il conclu avant de longs applaudissements à la fin de son discours.

Fin des débats à l'assemblée, place aux votes

Michel Barnier a conclu sa prise de parole en affirmant que "cela restera pour moi un honneur d'avoir servi avec dignité la France et les Français".

Les députés vont désormais voter pour ou contre cette motion de censure. Les résultats devraient être dévoilés à partir de 20h20 selon la présidente de l'Assemblée.

Michel Barnier prend la parole

Après avoir écouté ses soutiens et ses opposants, le Premier ministre monte à la tribune sous les applaudissements du socle commun. "Nous sommes rendus à un moment de vérité, un moment de responsabilité".

"Ce n'est pas plaisir que j'ai présenté quasiment que des mesures difficiles dans ce budget", explique le Premier ministre qui a avoué que le texte n'était "pas parfait".

"nous ne serons jamais dans le camp du désordre"

L'ancien Premier ministre Gabriel Attal a tendu la main aux socialistes : "Il est encore temps de se ressaisir". Il s'est ensuite attaqué aux opposants qui ont déposé une motion de censure : "Nous ne serons jamais dans le camp du désordre des mélenchonistes et lepénistes".

"Les Français demandent moins de bruit et plus d'action"

Gabriel Attal prend la parole à la tribune, pour défendre le gouvernement en place. "Les Français demandent moins de bruit et plus d'action", a-t-il assuré, "nous avons fait le choix de soutenir Barnier car c'est l'intérêt de notre pays".

"Pour vous faire du bien, vous faites mal au pays et mal aux Français", a-t-il asséné contre l'opposition qui souhaite voter cette censure. "Comment être ouvert au compromis quand on est fasciné par les régimes dictatoriaux", a-t-il lancé à Marine Le Pen.

Les électeurs du RN favorables à la chute du gouvernement

Les électeurs RN rencontrés pendant une séance de dédicace de Jordan Bardella étaient tous unanimes, ils sont favorables à cette motion de censure. "La censure est nécessaire à partir du moment où l'on a eu un changement de Premier ministre et que rien ne change véritablement", estime l'un d'entre eux.

Michel Barnier organise son pot de départ à matignon

Michel Barnier ne semble pas se faire d'illusions sur l'avenir de son gouvernement. Selon nos informations, le Premier ministre recevra les membres de son gouvernement à Matignon, entre sa prise de parole et le résultat des votes.

Marc fesneau dénonce le "cynisme" de cette motion de censure

Le président du groupe "Les Démocrates" a dénoncé le "cynisme", le "sectarisme" et le "laissez-faire" de l'opposition sur le point de voter la censure du gouvernement. Il dénonce un "manque d'esprit de responsabilité et de recherche du compromis".

"Ceux qui prétendraient que le vote d'une motion de censure serait sans conséquence devront rendre des comptes devant les Français".

Cyrielle chatelain veut voir un gouvernement de gauche

La présidente du groupe "Écologiste et social", Cyrielle Chatelain, prend la parole à son tour. "Nous souhaitons nous donner une chance de tout recommencer, nous ne nous résignons pas au pire", a-t-elle assuré.

Elle évoque l'hypothèse d'un gouvernement de gauche qui "met en œuvre le changement politique attendu, voulu par les Français". Elle s'engage à ne pas utiliser de 49.3 si ce gouvernement de gauche voit le jour.

Les conséquences de la censure "payées par les Français"

Laurent Wauquiez est arrivé à la tribune. "Pour la première fois, tout le monde doit mesurer la gravité de ce moment", a-t-il entamé après avoir critiqué "l'alliance" du NFP et du RN pour faire tomber le gouvernement. "Vous faites semblant de vous injurier les uns les autres, et vous vous apprêtez à voter les uns avec les autres, à voter ensemble pour faire tomber un gouvernement". "

"Les Français n'attendent pas de miracle dans cette période. Ils attendent des choix utiles", a-t-il ajouté en rendant hommage à Michel Barnier qui "s'est employé à éteindre l'incendie budgétaire".

"On ne peut pas mentir aux Français en disant qu'il n'y aura pas de conséquence. Il y aura des conséquences et elles seront payées par les Français et tous ceux qui se prêtent à ce jeu minable aujourd'hui en rendront compte aux Français".

"Cette motion de censure c'est d'abord votre échec"

Au tour du député socialiste Boris Vallaud de prendre la parole à la tribune. "M. le Premier ministre, à aucun moment vous ne nous avez laissé améliorer votre projet. Il est injuste et inefficace", a-t-il lancé.

"Cette motion de censure, c'est d'abord votre échec, l'échec de la méthode Barnier", a-t-il poursuivi. "M. le Premier ministre, c'est avec le seul Rassemblement national que vous avez engagé les discussions", a-t-il reproché.

"La france aura un budget", promet marine le pen

"La France aura un budget car, comme nous l’avons rappelé, nos institutions nous permettront de voter au plus tôt, avec un nouveau gouvernement, des lois de finances pour 2025", a rappelé la président du groupe RN à l'Assemblée.

"À ceux qui me croient animée de l’intention de choisir, par un vote de censure, la politique du pire, je veux leur dire que la politique du pire serait de ne pas censurer un tel budget, un tel gouvernement, un tel effondrement", a-t-elle insisté.

Marine le pen promet la fin d'un "gouvernement éphémère"

Marine Le Pen est montée à la tribune après Éric Coquerel où elle a promis la "fin du gouvernement Barnier", un "gouvernement éphémère, de circonstance, et finalement, d’apparence", selon elle.

"Depuis cinquante ans, la France a perdu le contrôle de ses finances publiques. Elle s’est rendue prisonnière de ces budgets qui obèrent désormais son avenir, celui de nos enfants et même de nos petits-enfants", a-t-elle dénoncé.

un gouvernement illégitime ?

Éric Coquerel a ouvert les débats à l'Assemblée, dénonçant "l'illégitimité absolue devant le suffrage universel" du gouvernement de Michel Barnier. Son "échec était annoncé et il fut finalement cuisant."

"Vous chuterez dans le déshonneur", a-t-il lancé au gouvernement en dénonçant ses tentatives de compromis" avec le Rassemblement national.

Les débats commencent à l'assemblée

Les députés sont de retour dans l'hémicycle pour débuter les débats autour sur les motions de censure contre e gouvernement. L'insoumis Éric Coquerel est le premier à prendre la parole.

l'hypothèse d'un "accord de non censure" pour l'après-barnier

Des responsables politiques du bloc central et de gauche réfléchissent à l'installation d'un gouvernement échappant à la tutelle de l'extrême droite grâce à un "accord de non censure", après l'expérience douloureuse du gouvernement Barnier.

Le périmètre et le contenu de cet accord divergent pour les uns et les autres, rendant très incertaine sa concrétisation. L'hypothèse a été mise sur la table par l'ancien Premier ministre Gabriel Attal lors d'une rencontre avec des journalistes mardi.

"Ce qui peut changer maintenant", c'est d'arriver "à une équation politique où ce n'est plus le Rassemblement national qui est en capacité de dicter la politique du gouvernement", a déclaré le président d'Ensemble pour la République, le principal groupe macroniste à l'Assemblée. "Cela voudrait dire qu'il y a une forme d'accord de non-censure qui est trouvé avec les socialistes, en plus des LR. Je ne sais pas si c'est possible. En tout cas moi, je pense que c'est ce qu'on doit viser".

barnier invite le gouvernement à matignon

Pendant le vote et le dépouillement de la motion de censure, Michel Barnier convie l’ensemble du gouvernement à Matignon pour "partager un moment ensemble", selon nos informations. Ils regagneront ensuite l’Assemblée pour la proclamation des résultats.

Une "convergence des luttes" entre le rn et le nfp

"Ne nous volons pas la face, dans quelques heures nous assisterons probablement à une convergence des luttes entre le Rassemblement national et le Nouveau Front populaire", a taclé la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, pendant les questions au gouvernement. "Une convergence des luttes entre ces ingénieurs du chaos", a-t-elle insisté.

début des questions au gouvernement

La séance de questions au gouvernement a débuté à l'Assemblée nationale, peut-être la dernière du gouvernement Barnier. Suivront ensuite les débats autour de la motion de censure.

Barnier, bientôt le 1er ministre le plus éphémère de la Ve république ?

Si Michel Barnier est renversé, il deviendrait le Premier ministre le plus éphémère de la Ve République (il est le chef du gouvernement depuis 2 mois et 29 jours). Et dépasserait ainsi son prédécesseur Gabriel Attal (7 mois et 23 jours).

À l’opposé, Georges Pompidou a passé plus de six ans à Matignon, et François Fillon a tenu toute la durée du quinquennat de Nicolas Sarkozy.

Le président de la FNSEA demande aux députés de ne pas voter la motion de censure

Sur France Bleu Perigord, Arnaud Rousseau demande "clairement" aux députés de ne pas voter la motion de censure. "L'éventualité d'une censure est une très mauvaise nouvelle", indique le président de la FNSEA, premier syndicat agricole. "Pour que le monde agricole obtienne les promesses qui lui ont été faites, nous avons besoin d'un budget."

Emmanuel Macron "veut consolider le socle commun"

Un interlocuteur d'Emmanuel Macron a conseillé au président de la République de nommer un Premier ministre capable de "consolider le socle commun" en gardant le soutien de LR et aussi d'"élargir potentiellement à gauche".

Chenu : Le RN "censurerait tout Premier ministre issu de la gauche"

Sur Europe 1, Sébastien Chenu affirme que le RN "censurerait tout Premier ministre issu des rangs de la gauche". Pour le vice-président du RN, voter la censure avec le Nouveau Front populaire ne veut pas dire qu'il y a une "alliance".

Chassaigne plaide pour un "Premier ministre de gauche"

"Il faut que le président de la République ait le courage politique de nommer un Premier ministre de gauche", affirme André Chassaigne sur BFMTV. Et de confirmer qu'il votera la censure.

Pour le chef de file des communistes à l'Assemblée nationale, "il ne s'agit pas pour cela de se recroqueviller sur le seul programme du Nouveau Front populaire". Plaidant ainsi pour "une forme de pacte républicain sur des mesures attendues par la population".

Houlié : l'ex-macroniste ne votera pas la censure contre Barnier

Sur X, Sacha Houlié affirme qu’il ne votera pas la motion de censure de la gauche, ni celle du RN. "Le vote de la motion de censure aurait pour double effet de nous priver de lois de finances et de financement de la sécurité sociale sans pour autant proposer d’hypothèse de substitution", a indiqué le député de la Vienne et ex-macroniste.

En cas de censure, Braun-Pivet réunira les présidents de groupe

En cas d'adoption de la motion de censure contre le gouvernement de Michel Barnier cet après-midi, la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet réunira les présidents de groupes parlementaires dans la soirée.

Marine Le Pen au 20h de tf1, Jean-Luc Mélenchon jeudi

Marine Le Pen sera invitée à 20h au journal télévisée de TF1. Jean-Luc Mélenchon, de son côté, sera jeudi au 20h de TF1.

Aurélien Rousseau justifie le vote de la motion de censure

"Je suis un républicain, je suis un serviteur de l'État", a écrit Aurélien Rousseau sur X. L'élu député Nouveau Front populaire (NFP) des Yvelines et ex-ministre de la Santé d'Emmanuel Macron affirme défendre "la stabilité des institutions". "Mais un Gouvernement qui fait le choix de chercher un accord avec le RN plutôt qu'avec la gauche, en particulier sociale-démocrate, commet une faute morale et politique. Inacceptable."

Plus de 10 millions de téléspectateurs devant Barnier

Mardi soir, l'interview de Michel Barnier sur TF1 et France 2 a été suivie par plus de 10,3 millions de téléspectateurs, pour une part d'audience de 48,3%, selon Médiamétrie. Au moment de l'intervention du Premier ministre, TF1 comptait plus de 5,7 millions de téléspectateurs contre environ 4,5 millions sur France 2.

Retailleau dénonce "une mélenchonisation" du RN

S'exprimant sur Europe 1 et CNews, Bruno Retailleau a dit qu'on "s'acheminait vers une censure" du gouvernement dans la journée avec le vote par le RN de la motion de censure de la gauche.

Il s'agit d'une "curieuse alliance de la carpe et du lapin. C'est une mélenchonisation du Rassemblement national", a poursuivi le ministre de l'Intérieur, pour qui "c'est le Rassemblement national qui apporte une victoire à Jean-Luc Mélenchon". "Mme Le Pen", a-t-il insisté, apporte son crédit à la motion de censure" en votant celle portée par LFI.

Jadot prône un gouvernement de gauche avec "des ministres du bloc central"

Dans Le Figaro, Yannick Jadot prône un gouvernement dirigé par la gauche avec "des ministres issus du bloc central" au nom d'un "pacte républicain transitoire". Il faut trouver "un accord de non-censure, autour d'un socle restreint de mesures indispensables pour les Français" entre l'alliance de gauche du Nouveau Front populaire (NFP) et le bloc central macroniste.

Selon l'ex-candidat à la présidentielle, il reviendrait au NFP de constituer le prochain gouvernement, "puisque notre coalition est arrivée en tête aux législatives".

Faure PLaide pour "la nomination d'un Premier ministre de gauche"

"Emmanuel Macron doit maintenant s'adresser aux Français", souligne Olivier Faure dans un entretien au Monde. Le premier secrétaire du Parti socialiste plaide pour "la nomination d'un Premier ministre de gauche" à la place de Michel Barnier "qui applique les priorités du Nouveau Front populaire, mais avec le souci permanent du compromis".

En revanche, Olivier Faure reste opposé à la nomination de Bernard Cazeneuve à Matignon. "Ce serait paradoxal de nommer quelqu'un au nom d'une victoire, celle du NFP, à laquelle il n'a pas voulu contribuer", affirme-t-il.

Tanguy : "nous votons la censure du gouvernement"

"Nous ne votons pas un texte, nous votons la censure du gouvernement" , explique Jean-Philippe Tanguy sur BFMTV-RMC. "Les lignes rouges (de son parti) n'ont pas été respectées (alors qu'elles) étaient très modestes", ajoute le président délégué du groupe RN à l'Assemblée nationale. Qualifiant le budget proposé par le gouvernement comme "mauvais". "C'est un budget de faillite."

COquerel : la solution, "ce sont des élections présidentielles"

"Si on en croit les études d'opinion, les gens ne veulent plus de ce gouvernement ni de cette politique", souligne Éric Coquerel, sur RMC-BFMTV. Pour le député LFI, "ce gouvernement n'a jamais eu de légitimité et la responsabilité en incombe plus à Monsieur Macron qu'à Monsieur Barnier". La solution, "ce sont des élections présidentielles".

Bardella : avec le gouvernement barnier, "nous avons été constructifs jusquau bout"

"Nous avons été constructifs jusqu'au bout : mais quand le Premier ministre nous présente un budget de récession, de punition [...] il est de mon devoir de le rejeté", souligne Jordan Bardella sur France Inter.

Le président du Rassemblement national "ne peut pas retourner" devant ses électeurs "et leur dire que j'ai laissé passé" un tel texte. "J'ai pris des engagements, je dois les faire respecter."

Étienne Gernelle : "le RN et LFI ont beaucoup en commun"

Dans son édito sur RTL, Étienne Gernelle souligne que la motion de censure "a été déposée par la gauche, dominée par LFI, et sera soutenue par le RN". Il parle d'"une alliance, presque d'une équipe". Pour lui, "cette alliance est parfois décrite comme une alliance de circonstance, voire une alliance des contraires. Mais elle est en réalité assez naturelle, car le RN et LFI ont beaucoup en commun".

"on s’achemine vers une censure », indique Bruno Retailleau

Sur CNews, Bruno Retailleau estime qu'"on s'achemine vers une censure. Pourquoi se le cacher?". "On va voir le RN voter une motion de censure des Insoumis qui les insultent parce qu'ils accusent le Premier ministre d'avoir cédé aux pires obsessions de l'extrême droite", poursuit le ministre de l'Intérieur. "On ne mêle pas les voix du RN aux voix des Insoumis."

Isabelle Saporta : RN et NFP, "une belle alliance contre-nature"

Dans son édito sur RTL, Isabelle Saporta revient sur la motion de censure déposée par le NFP et qui devrait être votée par le RN mercredi après-midi. Une alliance des contraires. "À force de dire tout et son contraire, de faire tout et son contraire, de tout casser sans jamais reconstruire, on décrédibilise la politique. Et des personnalités payées très cher pour vivre en vase clos et s'insulter toute la journée, on en a déjà : ça s'appelle des candidats de téléréalité."

Julien Odoul : "L'ensemble du groupe" RN votera la censure

Sur Public Sénat, Julien Odoul, porte-parole du RN et député de l'Yonne, assure que l'"ensemble du groupe de Marine Le Pen votera la censure" après le "discours larmoyant" de Michel Barnier mardi soir sur TF1 et France 2.

Copé : "aucune raison particulière de renverser Barnier"

"Tout le monde a établi la situation de nos finances publiques. Des efforts ont été fait dans l'urgence. Michel Barnier a eu 15 jours pour faire un budget dans des conditions épouvantables [...] Il faut une année entière pour faire un budget", indique l'ex-ministre du Budget Jean-François Copé sur RTL.

Pour le maire de Meaux, "tout ça s'est fait dans des conditions d'improvisation et d'urgence". Estimant qu'"il n'y a aucune raison particulière de renverser Michel Barnier aujourd'hui sur un coup de tête alors qu'on sait pertinemment qu'il n'y a pas de solution politique derrière".

Copé : "La décision de Marine Le Pen est totalement incompréhensible"

"Michel Barnier a fait preuve de beaucoup de pugnacité pour expliquer les enjeux de cette journée fatidique", explique Jean-François Copé sur RTL. Pour l'ex-patron de l'UMP, "la décision de Marine Le Pen est totalement incompréhensible. Elle va voter quelque chose qui va bloquer tout le processus budgétaire du pays provoquant un choc économique."

Le maire de Meaux dénonce une "crise de gouvernance" unique sous "la Ve République" avec des "acteurs politiques complètement dysfonctionnels". Ajoutant que "cette motion de censure fait peur à tout le monde".

gérard LARCHER APPELLE LES DÉPUTÉS À "UN SURSAUT"

Dans une tribune pour Le Figaro, Gérard Larcher, soutien de Michel Barnier, appelle les députés à "un sursaut" pour éviter la censure du gouvernement. Et ainsi "dépasser les rancœurs" politiques. "Vont-ils, par leur vote, mettre en péril la vie quotidienne de nos concitoyens, notre souveraineté, notre économie et les indispensables réformes, pour des intérêts strictement partisans, de socle électoral ou de calendriers présidentiels?", se questionne notamment le président LR du Sénat.

une motion de censure a-t-elle déjà été votée dans la Ve République ?

Si le gouvernement de Michel Barnier est censuré, il s'agira de la deuxième fois seulement où cet événement se produit dans l'histoire de la Ve République. L'unique précédent remonte à... 1962. C'était pour faire barrage au projet de Charles de Gaulle d'instaurer l'élection du président de la République au suffrage universel. Georges Pompidou remet alors la démission de son gouvernement au général de Gaulle, qui en prend acte, mais lui demande de rester en fonction. Puis, il dissout l'Assemblée nationale.

comment Macron prépare (déjà) l’après Barnier

Anticipant une chute du gouvernement cette semaine, le chef de l'État multiplie les contacts avec ses proches pour trouver un remplaçant à Michel Barnier. "Il est déjà sur le coup d’après", confirme à RTL l’un de ceux qui a échangé avec lui récemment. "Il ne veut pas rejouer le spectacle de cet été. Il veut aller vite", confirme un autre.

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Philippe Moreau-Chevrolet : "une défaite politique annoncée"

Une fois n’est pas coutume, Michel Barnier a donné son interview au JT de TF1 et France 2 depuis Matignon mardi 3 décembre. "C'est la première fois qu'un Premier ministre vient se défendre personnellement à l'avance d'une défaite politique annoncée", indique sur RTL ce spécialiste de la communication politique, professeur à Sciences Po et Senior partner chez Iconic. "C'est aussi la première fois qu'on a un rapport de force aussi compliqué pour un Premier ministre en exercice."

Marine Le Pen au 20h de tf1

Après le succès ou l'échec des motions de censure déposées pour faire chuter le gouvernement, la présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale, Marine Le Pen, sera invitée à 20h au journal télévisée de TF1.

Comment Michel Barnier tente de sauver son gouvernement

À moins de 24 heures du vote de la motion de censure, Michel Barnier a tenté de provoquer un électrochoc auprès des députés. Invité aux 20 Heures de TF1 et France 2 mardi soir, le Premier ministre a tenu à prendre les Français à témoin.

"Je pense que c'est possible qu'il y ait ce réflexe de responsabilité où, au-delà des différences politiques, des divergences, des contradictions normales dans une démocratie, on se dise qu'il y a un intérêt supérieur".

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Bienvenue sur ce live

Bonjour et bienvenue sur ce live dédié à l'actualité politique. Les deux motions de censure déposées par le Nouveau Front populaire et le Rassemblement national seront votées ce mercredi.

Les chances pour que le gouvernement actuel reste en place sont très maigres, mais Michel Barnier y croit tout de même. "Je le souhaite, c'est en effet possible", a assuré le Premier ministre aux 20 Heures de TF1 et France 2 mardi, "je pense que c'est possible qu'il y ait ce réflexe de responsabilité au-delà des différences politiques".

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