Alors que la France est sortie, selon lui, de "la phase la plus aiguë" de la crise sanitaire, Emmanuel Macron a organisé un entretien avec les journaux de la presse régionale, ce jeudi 2 juillet, afin de détailler la suite de son quinquennat.
Pascal Jalabert, rédacteur en chef des journaux du groupe Ebra et présent lors de cette conférence de presse du chef de l'État raconte ses contours : "L'interview a été décidée la veille au soir, de manière improvisée et il (Emmanuel Macron) était égal à lui-même, c'est-à-dire assez sûr de son propos, délayant un peu parfois comme il a tendance à le faire, mais toujours sur la continuité".
Selon lui, Emmanuel Macron "reste sur son axe en changeant la méthode avec plus de concertation, plus de construction avec les élus locaux pour l'organisation du territoire ou avec les partenaires sociaux pour les retraites". Pascal Jalabert estime que le président de la République "joue un peu son va-tout sur les trois mois qui viennent mais il va falloir qu'on voie les résultats à la sortie".
Pour l'éditorialiste politique Nicolas Domenach, "On a l'impression d'une bande-annonce et on ne voit jamais le film" alors qu'Emmanuel Macron "a fait monter la barre très haut" en disant qu'"il allait se réinventer". Il regrette cet entretien qu'il estime "mollasson", sans "analyse sur la France avec ses fractures, ses faiblesses, mais aussi ses forces". "Cela manque de souffle" ajoute-t-il.
Pascal Jalabert considère que le chef de l'État a "voulu faire de la pédagogie" et "lance un appel aux élus, aux partenaires sociaux et aux ONG pour leur dire de construire avec lui ce nouveau chemin pour la fin du quinquennat" mais "il n'y a pas de vraie nouveauté" selon lui. La "surprise du chef" concerne la réforme des retraites où le chef de l'État a laissé entrevoir des modifications en disant qu'elle pouvait être "transformée".
Nicolas Domenach ne voit pas "comment le dialogue social pourrait repartir sur cette réforme qui est calaminée" et affirme qu'elle "n'aboutira pas". Pour lui, "il faut trouver le dialogue ailleurs" et "conclure le Ségur de la Santé serait un signe positif"
En ce qui concerne les propos d'Emmanuel Macron sur son Premier ministre Édouard Philippe, qui a évoqué "une relation historique", "on peut l'interpréter de deux façons" selon Pascal Jalabert : "soit c'est le président d'un club de football qui loue le travail de son entraîneur et deux jours après, on apprend qu'il y en a un nouveau", mais on peut aussi lire qu'ils sont "complémentaires avec Édouard Philippe, qui est loyal et avec lequel il a une bonne relation, et qu'Emmanuel Macron n'a pas mieux que lui".
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