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Shein va-t-elle être suspendue en France ? La décision sera rendue le 19 décembre

Shein et l’État se sont confrontés au tribunal judiciaire de Paris ce vendredi 5 décembre. La demande de suspension pour trois mois de la plateforme en France réclamée en raison des produits illicites qu'elle vendait, a été mise en délibéré jusqu'au 19 décembre.

L'entreprise chinoise Shein est devenue un pilier de la mode pour femmes

Crédit : PHILIPPE LOPEZ / AFP

La rédaction numérique de RTL

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Il faudra encore attendre. La demande de suspension pour trois mois de la plateforme Shein en France, réclamée par l'État, a été mise en délibéré jusqu'au 19 décembre 2025, a indiqué ce vendredi le tribunal judiciaire de Paris.
L'État français est en conflit ouvert contre l'entreprise en raison des produits illicites qu'elle vendait, notamment des poupées sexuelles d'apparence enfantine, des armes de catégorie A. Shein, via ses avocats, a considéré que l'action était "hors sujet" et "irrecevable car la plateforme a déjà retiré tous les produits issus des vendeurs tiers ("marketplace") ainsi que ses propres produits hors habillement, dès la découverte fin octobre des poupées sexuelles d'apparence enfantine.

Si le blocage total du site apparaît disproportionné aux yeux du parquet, l'avocat de l'État a proposé de maintenir la suspension de la "marketplace" de Shein jusqu'à la mise en place d'un certain nombre de mesures pour éviter la répétition de la vente des objets posant problème.

Une demande disproportionnée ?

Le gouvernement avait appuyé sa demande sur l'article 6-3 de la loi sur la confiance dans l'économie numérique, selon lequel le tribunal judiciaire peut prescrire toutes les mesures propres à prévenir ou faire cesser un dommage occasionné par un contenu en ligne. L'audience au civil, initialement prévue le 26 novembre, a été renvoyée au 5 décembre après demande de l'avocat de l'État.


Avant l'audience, le géant asiatique du commerce en ligne estimait déjà que la demande de suspension était disproportionnée et se basait sur des informations "obsolètes" et "inexactes". Après la découverte des produits concernés, l'entreprise fondée en Chine en 2012 et basée désormais à Singapour les a retirés et a suspendu toutes les ventes réalisées sur son site français par des vendeurs tiers (sa place de marché, ou "marketplace"), ainsi que celles des produits hors habillement.

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