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Miss France 2026 : "On était pesées tous les 2-3 jours", Gennifer Demey, ancienne candidate, dévoile les coulisses du concours

À la veille de la 96ᵉ élection de Miss France au Zénith d'Amiens, "Un Jour Une vie" reçoit Gennifer Demey, 5ᵉ dauphine de Miss France 2016. Au micro de Faustine Bollaert, elle dévoile les coulisses du concours, entre bonne camaraderies, restrictions et adversité.

Gennifer Demey, en 2015

Crédit : Tom Braxstone / Page Facebook Gennifer Demey

Miss France : dans les coulisses du plus grand concours du pays

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Eugène Duval

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Miss France ou le culte du physique, de l'esthétisme et de l'élégance. Mais à quel prix ? Celui de la traque des calories et de la course à la finesse, au détriment, bien souvent, de la santé physique et mentale. À l'aube du 96e concours de Miss France, Gennifer Demey, 5e dauphine de Miss France 2016 était l'invitée de Faustine Bollaert ce 5 décembre 2025. Elle dévoile, au micro de RTL, la face obscurcie du concours de beauté, où le poids fait loi. 

Derrière les strass et les paillettes du concours Miss France, il y a un autre versant, beaucoup plus sombre. Gennifer Demey a fait partie de la promotion de 2016. Cette année-là, elle concourt sous la bannière Miss Aquitaine, face à 30 autres prétendantes. "On était en 2015, il n'y avait pas encore eu cette émergence de body positive. On nous avait raconté que chez la promotion précédente, il y avait eu beaucoup de craquages alimentaires. Elles n'avaient plus le même corps au moment de leur élection en région et au moment de monter sur le plateau de l'élection Miss France. Et elles avaient reçu beaucoup d'insultes, de cyberharcèlement", raconte l'ancienne Miss. 

La restriction est donc de mise, encore plus que d'ordinaire : "On était pesées tous les 2-3 jours", se souvient-elle. Cette exigence physique, poussée à l'extrême, a placé certaines candidates dans des positions très inconfortables. "J'ai vu des copines souffrir, perdre beaucoup de poids. Et d'autres qui, au contraire avec le stress, prenaient beaucoup de poids alors qu'elles mangeaient une feuille de salade", retrace-t-elle. Face à ces difficultés, plutôt que de se faire la guerre, les prétendantes se sont serré les coudes : "j'ai de la chance d'avoir une promo géniale où on a eu une vraie solidarité contre la Société des Miss".  

Aujourd'hui, il semblerait que ce genre de pratiques ne fasse plus partie de l'expérience Miss France. À la veille du 96e concours, les critères ont bien évolué depuis 2015. Le poids pèse désormais moins lourd dans la balance des jurys. 

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