Emmanuel Macron sera à Roubaix, ce jeudi 25 mai en fin de matinée pour participer à la cérémonie d'hommage aux trois jeunes policiers, tués par un chauffard. Le président et le gouvernement se déploient au chevet des victimes de la violence.
Est-ce le rôle de l'Etat pour venir témoigner de l'empathie ? Bien sûr de l’empathie, de la solidarité. On a vu récemment le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin à Roubaix, le ministre de la Défense Sébastien Lecornu, en Guyane aux obsèques d’un soldat, le ministre de la Santé François Braun.
Mais aussi la première ministre Elisabeth Borne à l’hôpital de Reims, le ministre des Transports Clément Beaune près de la Rochelle où un agent des routes a été fauché mortellement. Parce qu’il ne s’agit pas seulement d’être au chevet des victimes de la violence, mais aussi au chevet des agents du service public, ceux qui sont en première ligne.
Comme Carène, l’infirmière du CHU de Reims, comme Paul, Manon et Steven les 3 policiers de Roubaix. Tous ceux qui sont "engagés pour les autres", comme l’a dit le président dans un message. Et bien sûr les élus, comme le maire de Saint-Brévin qui a jeté l’éponge après avoir été avec sa famille cible d’une agression qu’Elisabeth Borne a reçu la semaine dernière.