Le vrai faux suspense qui aura alimenté toutes les conversations politiques ces dernières semaines touche donc à sa fin : Éric Zemmour s'apprête à officialiser sa candidature. Le polémiste de 63 ans s'est exprimé mardi 30 novembre dans une vidéo à la mi-journée, puis il sera l'invité du journal de 20h de TF1.
Cette annonce était attendue, elle est tout sauf surprenante à quelques jours de son premier grand meeting de campagne, dimanche 5 décembre au Zénith de Paris. Mais elle tombe au plus mauvais moment après un déplacement à Marseille assez chaotique sur la forme, des sondages en baisse et une dynamique qui semble s'être largement essoufflée.
Trois interventions en moins de 24 heures, une vidéo, une télé mardi 30 novembre puis une autre le lendemain matin pour bien signifier, autour du dernier débat des Républicains, qu'il est effectivement candidat : cela ressemble à de la communication de crise car sa candidature n'allait plus de soi.
Éric Zemmour doit encore réussir sa mue, faire physiquement candidat
Un proche du polémiste
De ses provocations au Bataclan jusqu'à ce doigt d'honneur ce week-end à Marseille, le polémiste donnait plus l'impression ces derniers jours de saborder son aventure pré-présidentielle que de vouloir y aller, au point de faire douter ses rares amis. "Éric Zemmour doit encore réussir sa mue, faire physiquement candidat", explique l'un de ses proches, et montrer aussi qu'il n'est pas tout seul, ou pas un duo exclusif avec sa conseillère et compagne.
Philippe de Villiers et beaucoup d'autres ont décidé de ne plus le suivre dans le lancement de son aventure, dimanche 5 décembre au Zénith de Paris. En fait, Éric Zemmour a tellement saturé l'espace médiatique pendant presque trois mois et cumulé d'erreurs ces derniers temps qu'il ne lance pas sa candidature aujourd'hui : il la relance.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.