Ce jeudi 15 octobre, six personnalités du gouvernement ont été perquisitionnées à domicile, notamment le ministre de la Santé Olivier Véran, sa prédécesseure Agnès Buzyn ou encore l'ancien Premier ministre Édouard Philippe. Une procédure habituelle dans ce type d'affaire. De fait, tous font l'objet d'une instruction de la Cour de justice de la République après des plaintes concernant la gestion des autorités de la première vague de coronavirus.
Dans un premier temps, il y a eu les plaintes de proches de victimes de la Covid-19 ou de médecins. Près de 90 plaintes ont été déposées entre mars et juin auprès de la Cour de justice, seule instance habilitée à poursuivre les ministres.
Neuf de ces plaintes ont donné lieu à l'ouverture d'une information judiciaire début juillet, avec une question centrale : que savaient les ministres au moment de prendre leurs décisions, notamment sur l'efficacité des masques ? Se sont-ils délibérément abstenus de prendre des mesures protectrices ? Gendarmes et policiers se sont immédiatement mis au travail pour répondre à ces interrogations.
La priorité pour ce type d'enquête est de conserver les preuves : mails, sms, courriers... C'est pour cette raison que les forces de l'ordre ont procédé à des perquisitions rapides chez tous les acteurs en même temps. La même procédure avait été appliquée dans le cadre des enquêtes sur la France insoumise ou le Rassemblement national.
Quant au timing de ces perquisitions, certains, au sein de la majorité, s'interrogent et évoquent une vengeance, voire un complot, étonnés de la coïncidence avec l'interview d'Emmanuel Macron qui s'est exprimé mercredi. Ils suspectent une volonté de nuire.
Mais en réalité, la date des perquisitions avaient été fixée bien en amont. Selon un enquêteur, il faut plusieurs semaines pour préparer une telle opération.
Couvre-feu - Jeudi 15 octobre, le Premier ministre Jean Castex et plusieurs ministres ont fait le point sur les détails et les exceptions du couvre-feu, décrété dès samedi minuit dans plusieurs villes.
Rouen - Parmi les neuf villes qui devront appliquer un couvre-feu figure Rouen qui ne pas fait pourtant pas partie de la zone d'alerte maximale.
Crise sanitaire - Plusieurs secteurs bénéficieront de l'exonération du Fonds de solidarité d'un montant de 10.000 euros par mois, une aide jugée minime. "On n'en voit pas le bout", déplore un restaurateur.
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