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Les infos de 18 heures - Procès Sarkozy : à la barre, Azibert dément tout implication

L'ancien haut magistrat accusé d'avoir fourni des informations à l'avocat de Nicolas Sarkozy dit ne s'être intéressé à l'affaire que par intérêt pour les procédures pénales.

Gilbert Azibert arrive au Palais de Justice de Paris le 30 novembre 2020
Gilbert Azibert arrive au Palais de Justice de Paris le 30 novembre 2020
Crédit : STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
Les infos de 18 heures - Procès Sarkozy : à la barre, Azibert dément tout implication
00:11:55
Le journal de 18h du 2 décembre 2020
00:11:55
Anne Le Henaff - édité par Jérémy Billault
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Alors que le tribunal correctionnel de Paris a commencé mardi à examiner le fond de l'affaire dite des "écoutes", qui vaut à l'ancien président Nicolas Sarkozy un procès pour corruption et trafic d'influence, parole ce mercredi à l'un des deux co-accusés : Gilbert Azibert. L'ex-magistrat aurait donné des informations secrètes à Thierry Herzog, avocat de Nicolas Sarkozy. Devant la cour, Gilbert Azibert a bien du mal à se justifier. 

À l'époque magistrat à la Cour de cassation, il s'intéresse de près à une procédure dont il n'est pourtant pas chargé : celle lancée par Nicolas Sarkozy dans la saisie de ses agendas dans l'enquête Bettencourt. "C'est un problème juridique qui m'intéresse", assure le magistrat, qui se dit absolument passionné par la procédure pénale

Mais dans les écoutes, Thierry Herzog affirme à Nicolas Sarkozy avoir eu "des nouvelles de Gilbert Azibert" et que celui-ci dispose d'informations privilégiées. "Je démens avoir tenu ces propos, affirme-t-il à la barre, souvent essoufflé derrière son masque anti-Covid. Je suppose que Thierry Herzog voulait rassurer son client".

Quant au poste de conseiller d'État à Monaco promis par Sarkozy et Herzog, Gilbert Azibert déclare y avoir renoncé et assure n'avoir jamais demandé de coup de pouce au président de la République.

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