"Un scandale qui restera dans les annales". Nicolas Sarkozy a donné le ton pour l'ouverture de son procès. L'ancien président comparaît devant le tribunal de Paris depuis lundi 23 novembre dans le cadre de "l'affaire des écoutes". Une affaire judiciaire qui ne semble pas entacher son image : Nicolas Sarkozy reste l'homme incontournable à droite, une sorte d'oracle que l'on vient consulter.
Dans sa famille politique, anciens ministres, jeunes loups et vieux briscards se pressent dans son bureau parisien. Chacun vient y chercher une audience, un conseil ou encore sa bénédiction. Sa permanence reste également un passage obligé pour quiconque rêve de l'Élysée. "Tous les prétendants pour 2022 viennent lui baiser les babouches", ricane d'ailleurs un sarkozyste de toujours.
Tous, y compris ceux qui autrefois critiquaient publiquement le bilan du président Sarkozy, à l'image de Xavier Bertrand. Les deux hommes ont depuis renoué le contact et ont même petit-déjeuné en tête-à-tête début novembre.
Il y a peu, Nicolas Sarkozy campait encore son rôle de faiseur de roi sur BFMTV. L'ancien président avait déclaré : "que faudra-t-il faire à la prochaine présidentielle ? On verra à ce moment là l'utilité que je peux avoir ou pas pour parler de tel ou tel candidat". Une déclaration aux allures de petite mise en garde pour ceux qui ne le soutiendraient que du bout des lèvres pendant son procès.
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