Reprise du procès Sarkozy : que risque l'ex-président de la République ?
ÉCLAIRAGE - Le procès de Nicolas Sarkozy reprend ce lundi 30 novembre. L'ancien président de la République est jugé pour des soupçons de "corruption" et "trafic d'influence".

Ce jeudi 26 novembre, la justice a rejeté la demande de renvoi formulée par Gilbert Azibert, l'un des co-accusés dans cette affaire de pacte de corruption avec Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog. Après ce faux départ, le procès de l'ancien chef de l'État, de l'ancien juge et de l'avocat va réellement démarrer ce lundi 30 novembre après-midi.
Nicolas Sarkozy est soupçonné d'avoir, par l'entremise de son avocat et ami Thierry Herzog, cherché à obtenir des renseignements auprès de Gilbert Azibert, jugé à l'époque, en marge de l'affaire Bettencourt, dans laquelle l'ex-chef de l'État a bénéficié d'un non-lieu en 2013. En échange, Nicolas Sarkozy aurait proposé d'aider Gilbert Azibert à obtenir un poste à Monaco, poste que ce dernier n'a finalement pas eu.
En raison de ces soupçons, Nicolas Sarkozy est jugé pour "corruption" et "trafic d'influence". Il encourt jusqu'à dix ans de prison et un million d'euros d'amende. L'ancien locataire de l'Élysée dément fermement toutes les accusations dont il est l'objet : "Je n'ai pas l'intention qu'on me reproche des choses que je n'ai pas commise. Je ne suis pas un pourri. La vérité finit toujours pas triompher."