L'ex-femme de Salah Abdeslam et son nouveau mari soupçonnés d'avoir préparé un projet terroriste

Ils étaient à l'origine soupçonnés d'avoir transmis une clé USB à Salah Abdeslam en prison, mais sont maintenant suspectés d'avoir fomenté un projet d'attentat contre la France. Trois personnes ont été placées en garde à vue au cours de la semaine dernière dans cette affaire, dont l'ex-femme de Salah Abdeslam et son nouveau compagnon. 

La principale suspecte, une femme radicalisée de 27 ans appelée Maëva, est bien connue des services antiterroristes pour avoir entretenu une correspondance avec le détenu à partir de 2017, puis s'être mariée religieusement avec lui par téléphone. Elle avait obtenu en 2024 un permis de visite au parloir comme sa compagne officielle, mais la relation avait pris fin il y a quelques mois. C'est au parloir qu'elle est soupçonnée de lui avoir transmis des clés USB. 

Salah Abdeslam "n'est pas mis en cause" dans le projet d'attentat

Si les clés n'ont pas été retrouvées dans la cellule de Salah Abdeslam, des traces de connexion de clés USB ont été retrouvés sur l'ordinateur qu'il utilisait dans sa cellule pour suivre des cours. Des textes de propagande ainsi qu'une vidéo du canal "19HH", du gourou français du jihad Omar Omsen, ont également été retrouvées sur l'appareil. Le ministre de l'Intérieur,  Laurent Nuñez, a assuré dimanche sur le plateau du Grand Jury que le détenu "n'est évidemment plus en possession ni de son ordinateur, ni de cette clé."

Invitée de RTL ce lundi matin, la directrice générale de la Sécurité intérieure, Céline Berthon, s'est toutefois voulue claire : bien qu'il demeure un individu "radicalisé", Salah Abdeslam "n'est pas mis en cause dans un projet d'attentat". Les trois autres personnes placées en garde à vue la semaine dernière sont soupçonnés d'association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d'un crime contre les personnes.

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Selon les informations de RTL, c'est le nouveau compagnon de la suspecte, qui n'est pas un détenu de la prison de Vendin-le-Vieil, qui s'est trouvé en garde à vue à ses côtés. Une autre femme, elle aussi en garde à vue, avait été interpellée dans l'est de la France vendredi. La DGSI et la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire les soupçonnent d'avoir prévu un projet pour viser la France, mais les services de sécurité intérieure n'ont pas donné plus de détails à ce stade. Les gardes à vue des suspects doivent prendre fin dans la matinée de ce lundi. 

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