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Attaque au couteau à Paris : la garde à vue du suspect levée pour raison psychiatrique

La garde à vue du jeune homme de 25 ans, suspecté d'avoir poignardé et blessé trois femmes vendredi dans le métro parisien, a été levée ce samedi 27 décembre pour raison psychiatrique a annoncé le parquet de Paris.

Image d'illustration, police

Crédit : Quentin de Groeve / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

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Une garde à vue levée pour raison psychiatrique. Vendredi entre 16h15 et 16h45, un jeune homme de 25 ans a poignardé et blessé légèrement trois femmes sur la ligne 3 du métro parisien avant de prendre la fuite. Il a par la suite été interpellé à Sarcelles, dans le Val-d'Oise, peu avant 19 heures. Ce sont les images de vidéosurveillance et la géolocalisation de son téléphone qui ont permis son identification et son arrestation.

Le suspect avait ensuite été placé en garde à vue mais cette dernière a été levée ce samedi 27 décembre dans la soirée car son état de santé a été jugé "incompatible" avec la garde à vue. "Il a été conduit à l'infirmerie psychiatrique", a indiqué le parquet de Paris. La garde à vue d'un suspect est levée pour raison psychiatrique quand un médecin, après l'avoir examiné, estime que son état n'est pas compatible avec cette mesure. Sa garde à vue peut éventuellement reprendre à un moment si un médecin l'estime compatible avec son état de santé.

Plus tôt dans la journée, il avait donné aux enquêteurs des premiers éléments pour expliquer son geste. Il a ainsi indiqué avoir agi "pour se soulager".

Un suspect "sous mandat de recherche"

Selon le ministère de l'Intérieur, le suspect est un Malien en situation irrégulière sur le territoire national. "Déjà connu pour destruction de biens sous l'emprise de stupéfiants", il avait "été écroué en janvier 2024 pour vol aggravé et agression sexuelle après avoir été condamné pénalement", a ajouté Beauvau.

Libéré en juillet, "il a fait l'objet d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF) et a été placé en centre de rétention administrative", a précisé le ministère de l'Intérieur. "L'éloignement n'ayant pu aboutir dans le délai légal des 90 jours, faute d'obtention d'un laisser-passer consulaire en l'absence de titre d'identité valide, il a été libéré avec assignation à résidence", a expliqué le ministère, précisant qu'il était "sous mandat de recherche".

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