"Aucune hypothèse n'est écartée". Dans les colonnes du quotidien local Paris-Normandie, Frédéric Henry, PDG de l'usine Lubrizol, revient sur l'incendie qui s'est déclenché sur ce site classé Seveso dans la nuit de mercredi à jeudi 26 septembre à Rouen (Seine-Maritime). Il insiste : il met tout en oeuvre pour déterminer les causes du sinistre, et n'exclut pas la piste criminelle.
"L’incendie s’est déclaré aux alentours de 2 heures du matin dans un endroit où rien ne bouge. Il n’y a pas d’activité, c’est un entrepôt", raconte Frédéric Henry au journal.
Dans la suite de l'entretien, il indique avoir ouvert une enquête interne, en plus des enquêtes judiciaire et administrative déjà ouvertes. "C’est très important de comprendre l’origine." Plusieurs députés réclament également une enquête parlementaire.
L'entrepôt de l'usine qui a brûlé abritait des réserves d'additifs pour lubrifiants, des "hydrocarbures", explique Frédéric Henry selon qui, aucune substance radioactive n'a été touchée par l'incendie.
Pour ce qui est des traces de benzène, substance cancérigène, retrouvées dans la fumée, il assure qu'elles ne proviennent pas de Lubrizol. "Je préfère ne pas faire de commentaires sur le sujet car je ne vois pas pourquoi il y aurait du benzène chez nous."
Aujourd'hui, l'usine est fermée et détruite à 10%. Entre 400 et 450 salariés travaillent sur le site. "Ils sont très affectés par ce qui se passe", assure Frédéric Henry.
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