Crash du bombardier d'eau : le pilote, un père de famille, aurait "perdu ses repères"

L'incendie est maîtrisé, l'heure est à l'enquête. Le feu qui a brûlé plus de 800 hectares depuis mardi 30 juillet à Générac dans le Gard a coûté la vie d'un pilote d'un bombardier d'eau, vendredi 2 août. Selon une source proche de l'enquête, "l'hypothèse est que le pilote a été victime d'une perte de repères". 

"C'est un problème d'estimation du pilote qui est entré dans un nuage très sombre", explique la même source à l'AFP. "Le pilote, qui était en phase descendante, est entré dans une colonne de fumée très épaisse et a percuté la cime des arbres". Son avion, un Tracker 22 s'est écrasé à 17 heures 20 alors qu'il tentait de maîtriser le feu de Générac. Le pilote, un homme d'une cinquantaine d'années était père de deux enfants. Il était un ancien pilote de chasse très expérimenté et avait rejoint la Sécurité civile en 2008.

Le procureur de Nîmes, Eric Maurel, a clairement privilégié la piste criminelle jeudi 30 juillet. L'enquête sur l'accident d'avion a été confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Nîmes. 

"Les opérations se sont poursuivies toute la nuit, le feu est fixé mais reste sous surveillance, 449 sapeurs-pompiers et 140 véhicules restent engagés pour éviter tout risque de reprise", ont expliqué les pompiers du Gard dans un communiqué le 3 août. 190 personnes ont été évacuées. Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner s'est rendu sur place dans la matinée du samedi. 

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