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Donald Trump, devant le cerceuil de Ruth Bader Ginsburg, le 24 septembre 2020
Crédit : POOL / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP
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Un nouveau déplacement tendu pour Donald Trump, ce jeudi 24 septembre. Le président américain s'est recueilli devant le cercueil de la juge progressiste de la Cour suprême Ruth Bader Ginsburg, décédée le vendredi 18 septembre à l'âge de 87 ans. Ce qui a provoqué des huées et quelques cris de protestation, à Washington.
Portant un masque noir et accompagné de sa femme Melania, le locataire de la Maison Blanche a marqué un moment de silence face à la dépouille de l'icône féministe, qui est exposée à la Cour suprême durant trois jours. Après quelques secondes de silence, des personnes présentes sur place ont manifesté leur colère, appelant à se mobiliser pour que l'ancien homme d'affaires de New York n'obtienne pas un second mandat.
Si la foule n'était pas très importante, la scène témoigne cependant du climat de tension régnant à Washington, à moins de six semaines de l'élection présidentielle. "Honorez son souhait", ont d'ailleurs lancé certains citoyens américains dans une référence à la dernière volonté de la doyenne de la Cour Suprême qui ne voulait pas être remplacée avant l'investiture d'un nouveau président, au mois de janvier.
"Mon vœu le plus cher est de ne pas être remplacée tant qu'un nouveau président n'aura pas prêté serment", a confié la juge quelques jours avant sa mort à sa petite-fille Clara Spera. Donald Trump a mis en doute cette semaine les déclarations de cette dernière.
Sans perdre de temps, le président républicain enclenchera à partir de ce samedi 26 septembre, le processus de la succession de "RBG" et devra annoncer depuis la Maison Blanche le nom de la juge qu'il souhaite nommer à ce poste très influent. Cinq femmes, dont la magistrate Amy Coney Barrett, coqueluche des milieux religieux, ainsi qu'une juge conservatrice d'origine cubaine, Barbara Lagoa, ont été présélectionnées.
Juste après son décès, le président américain avait salué la "vie exceptionnelle" de Ruth Bader Ginsburg même si leurs relations n'ont pas, loin s'en faut, toujours été apaisées. En rupture avec une tradition solidement établie au sein de la vénérable cour, la juge avait, durant la campagne de 2016, exprimé publiquement ses préférences politiques.
Lors d'une interview, la doyenne de la Cour, nommée par le président Bill Clinton, avait qualifié le candidat républicain d'"imposteur". Elle s'était par la suite excusée et n'avait jamais plus ouvertement critiqué le 45e président des Etats-Unis.
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