Otages du Hamas : un accord de libération est-il imminent ? Ce que l'on sait à ce stade

Dans la nuit de lundi à mardi, le chef du Hamas a assuré que l'on s'approchait d'un "accord de trêve". Depuis plusieurs jours, les rumeurs en ce sens se font insistantes. Pour autant, il faut rester très prudent quant à une libération massive des otages.

L'offensive israélienne sur la bande de Gaza

Crédit : JOHN MACDOUGALL / AFP

OTAGES - Un accord de libération est-il imminent ? Ce que l'on sait à ce stade

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OTAGES - "Il y eu beaucoup d'informations, mais zéro libération"

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Le Hamas est-il sur le point de libérer une partie de ses 240 otages ? S'il faut, bien entendu, rester très prudent, mais un accord n'a jamais semblé aussi proche depuis le début de la guerre au Proche-Orient, le 7 octobre. En tout cas si l'on en croit les déclarations, faites dans la nuit du lundi 20 au mardi 21 novembre, par le chef du mouvement islamiste.

"Nous nous approchons d'un accord de trêve." La phrase sort de la bouche du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh. Certaines sources évoquent des discussions sur la libération d'une cinquantaine, voire une centaine, d'otages contre 300 prisonniers palestiniens. Des libérations qui pourraient s'effectuer par groupe de dix au cours d'une trêve militaire de trois à cinq jours. Tout cela reste, pour l'heure, très incertain.

On sait que la direction de la Croix-Rouge internationale, souvent à la manœuvre, a rencontré lundi les représentants du Hamas au Qatar. Elle a évoqué avec eux les négociations et son volet humanitaire. Il faut cependant rester prudent. Par le passé, les rumeurs de libération du soldat franco-israélien Gilad Shalit avaient été nombreuses. Sans que cela ne se concrétise. Il avait été détenu pendant cinq ans. Et pour cause, les cadres du Hamas sont des négociateurs inflexibles.

"Ce n'est pas la première fois que nous avons des informations comme quoi nous sommes proches d'un accord", rappelle Daniel Shek, ancien ambassadeur d'Israël en France au micro de RTL. Il travaille désormais aux côtés des familles d'otages. "Une fois, c'était 15 otages. Une fois, c'était 100 otages. Une fois, c'était 25", retrace-t-il. "Il y eu beaucoup d'informations, mais zéro libération d'otages", fait-il observer. Il faut noter, cependant, que depuis le début du conflit, plusieurs femmes ont été libérées.

Un conseiller du président américain Joe Biden a résumé, lundi, la situation : "Dans ce type de négociation, ceux qui savent ne parlent pas et ceux qui parlent ne savent rien".

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