Plus de trois semaines après l'attaque du Hamas en Israël, de nombreuses familles vivent encore dans l'attente de la libération de leurs proches, retenus en otage par l'organisation islamiste. Alors que chaque pays s'organise pour tenter de faciliter les échanges et d'aboutir au sauvetage de leurs ressortissants, Israël met les bouchées doubles, comme le détaillent nos confrères de l'AFP ce jeudi.
Armés d'intelligence artificielle et de programmes innovants, des travailleurs de la très dynamique tech israélienne s'emploient à trouver la trace des otages retenus dans la bande de Gaza. Selon l'Agence France-Presse, tout se passe dans une "salle de commandement" située à Tel Aviv, où de brillants éléments en coordonnent des dizaines d'autres, afin de répondre à diverses questions : qui sont les otages ? Quel est le dernier endroit où ils ont été vus ? Étaient-ils blessés ? Est-il possible d'avoir des informations sur leur localisation ?
Les autorités israéliennes ont ainsi identifié quelque 200 otages retenus à Gaza depuis le 7 octobre, parmi lesquels des Israéliens, mais aussi des binationaux et des étrangers.
Et pour cause, le secteur de la tech est un pilier de l'économie israélienne, bénéficiant de l'expertise de sociétés spécialisées dans la cybersécurité. Réunis dans les locaux de la société de communication Gitma BDO, des experts s'activent au service de la localisation otages. Une organisation singulière, basée principalement sur le volontariat, que décrit l'AFP : de jeunes techniciens à l'allure branchée qui sirotent leur café en tapant sur leur laptop… À première vue, le spectacle ne diffère guère des locaux d'une start-up comme on peut en trouver à San Francisco ou à Londres.
Toutefois, l'activité de ces plateformes est particulière. Ils naviguent sur les réseaux sociaux, visionnent des images de l'attaque et des enlèvements. Elles sont ensuite analysées par des logiciels d'intelligence artificielle et de reconnaissance faciale, et recoupées avec les photos fournies par les familles d'otages ou de disparus.
Des directeurs-généraux, des responsables de départements IT d'entreprises, des fondateurs de compagnies, ils ont tout mis de côté pour venir ici et aider.
Refael Franco, ex-membre de l'exécutif israélien et expert en cybersécurité
Avec l'aide d'experts en géolocalisation, de programmeurs, d'arabophones, ce travail a rapidement permis d'offrir aux autorités une cartographie plus précise de qui a été enlevé et de leur dernière apparition. Les informations sont transmises à la cellule mise en place par l'armée sur la crise des otages.
"Des gens ici ont quitté leur travail. Des directeurs-généraux, des responsables de départements IT d'entreprises, des fondateurs de compagnies, ils ont tout mis de côté pour venir ici et aider", dit Ido Brosh, 24 ans, programmeur chez Gitam BBDO et qui dit avoir une expérience dans le renseignement militaire.
Selon l'ex-député israélien reconverti dans la tech, Refael Franco, les volontaires de Gitma BDO ont identifié environ soixante otages. "Nous sommes une salle de commandement civile. Notre objet principal est de sauver des vies", explique le directeur exécutif de Code Blue, une entreprise de management en situation de crise qui a aidé à mettre en place l'équipe de Gitam BDO.
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