La bande de Gaza, assiégée, est pilonnée sans répit par l'armée israélienne depuis le 7 octobre, en représailles à l'attaque du Hamas en Israël, inédite par son ampleur et sa violence. Le Hamas, qui contrôle ce territoire, affirme que plus de 8.000 personnes, majoritairement des civils, et la moitié des enfants, ont été tués depuis le début de la guerre.
Les frappes sur la bande de Gaza se sont intensifiées depuis la soirée du 27 octobre. Le lendemain, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé le début d'une "deuxième étape de la guerre" visant à détruire les capacités militaires et la direction du Hamas." Des hôpitaux auraient été pris pour cible dans la nuit du 29 au 30 octobre. Au sol, l'incursion terrestre progresse. Des chars de l'armée israélienne encerclent l'ouest de la bande de Gaza.
La population palestinienne, elle, se retrouve sans eau ni électricité. La communication devient quasi impossible. Falestine, une habitante de Gaza, raconte cet enfer au micro de RTL. "Il n'y a plus la possibilité d'appeler les ambulances. C'est à l'hôpital qu'on peut informer l'ambulance du lieu du bombardement.
"Les maisons sont détruites. Certaines familles qui font partie du cadre de l'université et que je connais, sont mortes, sous les décombres ou bien ne peuvent pas sortir. C'est horrible".
Les États-Unis ont appelé Israël à "prendre toutes les mesures possibles à sa disposition pour faire la distinction entre le Hamas - les terroristes qui sont des cibles militaires légitimes - et les civils qui ne le sont pas."
Football - Dimanche 29 octobre, "l'Olympico" a été annulé après que le bus lyonnais a été pris pour cible en marge de son arrivée au Vélodrome. Sur RTL, la ministre des Sports, Amélie Ouda-Castéra a dénoncé des "actes qui sont la négation même des valeurs du football."
International - L'aéroport pris pour cible au Daghestan dimanche 29 octobre restera fermé pendant une semaine. Cette décision fait suite à l'intrusion de dizaines de militants propalestiniens. Ils voulaient s'en prendre aux passagers d'un vol en provenance d'Israël.
Fait divers - Un gendarme a tué ses trois filles (nées en 2013, 2016 et 2018) à son domicile à Vémars (Val-d'Oise) dimanche 29 octobre avant de se suicider. La justice fait état d'un "contexte familial compliqué".
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