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Le gardien russe Matveï Safonov célèbre la victoire du PSG en Coupe intercontinentale contre Flamengo, le 17 décembre 2025 à Al-Rayyan.
Crédit : Noushad Thekkayil / NurPhoto / NurPhoto via AFP
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Il a vu bondir tout un club vers lui. En état de grâce, le gardien russe du Paris Saint-Germain Matveï Safonov a offert la Coupe intercontinentale à son équipe, mercredi 17 décembre, en sortant pas moins de quatre arrêts lors de la séance de tirs au but qui a décidé de la finale face à Flamengo (1-1, 2-1 t.a.b.). Une performance tout simplement héroïque - du jamais vu au XXIe siècle côté PSG - qui lui a valu d'être jeté en triomphe par ses partenaires dans le ciel du stade d'Al-Rayyan (Qatar).
"C'est magnifique, je n'ai pas compris ce qu'il s'est passé ! C'est ma première grande finale, c'est beaucoup d'émotions", a-t-il réagi au micro de M6. "C'est la première fois que je vois un gardien qui arrête quatre tirs au but. On est heureux de continuer à gagner des trophées, et on a mérité de gagner celui-là", a jugé son entraîneur, Luis Enrique, après cette rencontre historique qui a vu les Parisiens égaler les six titres sur une année civile du FC Barcelone de 2009.
S'il n'a rien pu faire sur le pénalty de l'égalisation brésilienne, marquée par un spécialiste de l'exercice en la personne de Jorginho, Matveï Safonov a sorti les Rouge et Bleu d'un sacré bourbier, alors que la perspective d'une défaite après 120 minutes frustrantes prenait de l'ampleur. Sa parade face à Pedro, en pleine perte d'appui, aurait pu être annulée si l'arbitre américain Ismail Elfath avait jugé qu'il n'avait plus les deux pieds sur sa ligne au moment de la frappe, mais il n'en a finalement rien été.
Résultat, le mur parisien de 26 ans - déjà auteur d'une belle séance fin 2024 pour éliminer Lens en 32e de finale de Coupe de France (1-1, 4-3 t.a.b.) - a permis d'oublier les ratés d'Ousmane Dembélé et Bradley Barcola.
"On lui a dit merci. Je suis content pour lui. C'est une très belle personne, qui rigole avec tout le monde. On est contents de l'avoir avec nous. Sur et en dehors du terrain, c'est une personne incroyable", s'est extasié son coéquipier Nuno Mendes en zone mixte. Cantonné au banc depuis une soirée manquée en novembre 2024 contre le Bayern Munich (0-1), le Russe est récemment parvenu, par ses prestations, à reléguer la question de sa relation avec son défenseur ukrainien Illia Zabarnyi, dans le contexte géopolitique que l'on connaît, à un second plan.
Depuis la blessure de Lucas Chevalier, habituel numéro 1 dans les cages parisiennes, victime d'un violent choc à une cheville contre Monaco fin novembre (0-1), l'ancien de Krasnodar a réalisé deux clean sheets remarqués contre Rennes (5-0) et Bilbao (0-0). De quoi lui valoir d'enchaîner à Metz (3-2), puis contre Flamengo, tandis qu'on attendait un retour de son concurrent français comme titulaire. "Je pense que le travail de tout professionnel, c'est de se préparer tous les jours. (...) Si je veux avoir ma chance, je dois prendre cela", a commenté le principal intéressé pour M6, mercredi.
Alors la guerre des goals est-elle relancée dans la capitale, sachant que Lucas Chevalier - recruté pour son jeu au pied - a souvent été maladroit depuis son arrivée l'été dernier ? "Vous pensez que c'est le moment de parler de ça, vraiment ? C'est le moment de fêter ce trophée, et de féliciter tout le monde, ceux qui ont joué, ceux qui n'ont pas joué, et d'être heureux pour nos supporters", a balayé le coach espagnol en conférence de presse. "C'est important de savoir qu'on a trois top gardiens, c'est la concurrence dans toutes les positions et je pense que ça permet d'améliorer tous les joueurs", a-t-il ajouté auprès de M6, incluant le jeune Renato Marin au débat.
Si le dernier match de 2025, samedi en Coupe de France contre les amateurs de Vendée Fontenay Foot (N3), ne sera pas matière à donner une vraie tendance, le sujet promet de défrayer la chronique d'ici au Classique contre l'OM prévu en Trophée des champions, le 8 janvier. Du reste, les rumeurs autour d'un possible départ de Matveï Safonov à l'hiver, en raison de son rôle de remplaçant, ont pris du plomb dans l'aile mercredi au Qatar.
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