La Russie veut répliquer. "Dans sa frénésie russophobe, l'Union européenne a pris la décision de fournir à Kiev des armes létales. Pour nous, la vie de chaque Russe, de chaque Ukrainien n'a pas moins de valeur que la vie d'un Européen", a déclaré Sergueï Lavrov, ministre des Affaires étrangères russe. Il s'exprimait devant la conférence sur le désarmement, à Genève. La prise de parole s'est faite en visioconférence.
Dans le même temps, le chef de la diplomatie russe a accusé l'Occident d'avoir perdu le contrôle de lui-même. Des propos tenus devant une assemblée quasiment vide. Les diplomates présents en Suisse préférant quitter la salle au début de sa prise de parole.
Ni la déferlante de sanctions, ni l’isolement de la Russie, ni l’amorce de discussions avec les autorités ukrainiennes ne semblent pouvoir interrompre l’offensive russe. Les voix qui s’élèvent en Russie contre cette opération, même au sein des élites, n’ont pas plus d’effets. Les images satellite d’un convoi militaire russe, long de 60 km, et se dirigeant sur Kiev ne laissent pas planer aucun doute. Et l’on s’attend à des combats acharnés dans les prochaines heures ou les prochains jours pour la prise de la capitale ukrainienne.
Une indication sur la stratégie du président russe, qui officiellement, est aux commandes de l’opération et décide des aménagements de cette offensive. On peut donc en déduire que cette première phase de l’opération lancée le 24 février dernier a pour objectif de prendre Kiev et de renverser le pouvoir actuel.
France - Le Premier ministre Jean Castex s'est exprimé devant les députés mardi 1er mars. Le chef du gouvernement a rendu hommage "au peuple ukrainien" et fustigé les mensonges de Vladimir Poutine pour justifier son invasion.
Parlement européen - Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky s'est exprimé devant les députés européens à Bruxelles, mardi à la mi-journée. Celui-ci a demandé à ce que son pays soit reconnu comme candidat à l'adhésion à l'Union européenne.
Présidentielle - Les candidats d'extrême-droite Marine Le Pen et Éric Zemmour ont obtenu leurs 500 parrainages, selon le dernier décompte publié par le Conseil constitutionnel. Nicolas Dupont-Aignan dépasse également le cap et est officiellement candidat.
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