Il y a une semaine, le monde découvrait l'horreur et l'ampleur de l'attaque des militants du Hamas contre Israël. Sept jours plus tard, le bilan est officiellement de 1.300 personnes mortes coté israélien, la plupart dans l'attaque, et de 2.215 morts côté Palestinien, la plupart dans les bombardements qui se sont enchainés depuis sur la bande de Gaza.
Israël se prépare désormais à une offensive terrestre. Benjamin Netanyahou a d'ailleurs rencontré ce samedi 14 octobre des militaires de l'armée de terre à la limite de la bande de Gaza. Du côté israélien au sud de cette bande de Gaza, les préparatifs s'accélèrent, comme l'atteste sur place notre envoyé spécial.
Sur la route qui longe la bande de Gaza, on croise régulièrement des dizaines de camions qui transportent des soldats de l'armée israélienne. Fusil en bandoulière, l'un d'entre eux se repose au pied de son véhicule, prêt à faire la guerre.
Notre guerre n'est pas contre le peuple palestinien, elle n'est pas contre l'Islam, mais contre des groupes terroristes.
Un jeune soldat franco-israélien.
"Je me sens très motivé, on se prépare, on s'entraîne pour ça, c'est notre mission, notre travail. Nous savons ce que nous devons faire", explique le jeune homme. Des tanks, positionnés dans les champs font feu, parfois en direction de l'enclave palestinienne. À chaque tir, un autre Israélien, accroupi, protège ses oreilles avec ses mains. Ce réserviste est mobilisé depuis quelques jours : "Nous allons gagner cette guerre parce que nous sommes forts et que nous avons un bon état d'esprit. Nous n'avons pas peur de mourir pour protéger notre peuple", nous assure-t-il.
Ces soldats viennent de partout en Israël, certains même sont revenus de l'étranger. Comme ce Franco-Israélien de 29 ans, qui fait partie de ceux qui pourraient entrer dans Gaza si l'ordre est donné : "Notre guerre n'est pas contre le peuple palestinien, elle n'est pas contre l'Islam, mais contre des groupes terroristes", explique-t-il au micro de RTL. Et d'ajouter néanmoins que "la guerre reste la guerre, et donc malheureusement il risque d'y avoir des victimes civiles, on peut simplement promettre de faire de notre mieux et appeler le Hamas à ne pas utiliser la population civile comme bouclier".
Des avions de chasse traversent le ciel, annonçant ce soir de nouveaux raids meurtriers sur Gaza. Les Gazaoui sont appelés à quitter au plus vite le nord, pour se réfugier au sud.
Attaque au couteau d'Arras - L'émotion est encore vive après l'attentat du lycée Gambetta à Arras, qui a coûté la vie à Dominique Bernard, professeur de Lettres. Ce samedi, un jour après l'attaque, l'établissement a rouvert ses portes accueillant des élèves encore sous le choc. Un rassemblement en hommage à la victime est annoncé dimanche à 11h, sur la grande place d'Arras.
Recueillement national - Lundi matin, les cours ne reprendront pas comme si de rien n'était. Dans les collèges et les lycées, du pays, le ministre de l'Éducation Gabriel Attal a annoncé cet après-midi un "aménagement de la journée" avec un moment d'échange le matin pour les professeurs, et l'après-midi un hommage à Dominique Bernard avec une minute de silence observée dans tous les établissements français, de l'école au lycée.
Hommage à Samuel Paty - Ce samedi marquait les trois ans de l'assassinat de Samuel Paty. À cette occasion avait lieu à la Sorbonne cet après-midi, la remise du prix portant le nom de l'enseignant de Conflans-Sainte-Honorine. RTL y a assisté.
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