C'est la première fois que la France rapatrie 16 femmes, dont la moitié étaient visées par des mandats d'arrêt internationaux. Elles seront donc présentées dans les 24h à un juge d'instruction. Parmi elles, deux noms intéressent particulièrement la justice.
Émilie König, présentée comme une recruteuse de Daesh et visée par plusieurs mandats d'arrêts. Elle était dans le camp depuis la chute de l'État islamique en février 2019 et RTL l'avait rencontrée dans ce camp. Elle se disait victime de harcèlement de la part d'autres femmes radicalisées.
Selon les informations de RTL, il y a aussi une autre femme, mariée à un djihadiste très connu des services de renseignements et proche de Mohammed Merah. Cette femme, recherchée, pourraient détenir des informations essentielles sur le système Daesh, sur les têtes pensantes et elle pourrait aussi être poursuivi pour des exactions commises en Syrie.
Les autres mères, celles qui n'étaient pas visées par un mandat d'arrêt, vont être placées en garde à vue. La DGSI a 96 heures pour les interroger. L'une d'elle, très malade, devrait être hospitalisée aujourd'hui. Selon une source judiciaire à RTL, la France avait prévu de rapatrier 18 femmes et 40 enfants ce matin. Mais deux femmes et leurs enfants ont refusé de suivre les émissaires français. La raison de ce refus n'est pas encore connue.
L'abandon de la politique du cas par cas
Ludovic Rivière, avocat de plusieurs familles
Selon Ludovic Rivière, l'avocat de plusieurs de ces familles, "La situation dans les camps ne cessait de se dégrader, notamment pour ces enfants". Il tient à "saluer quand même l'abandon de la politique du cas par cas, qui était devenue une politique aberrante. On ne savait pas pourquoi tel enfant était rapatrié et pourquoi on laissait les autres dépérir dans les camps. La position de la France était devenue, y compris à l'international, complètement aberrante et insoutenable. Il faut saluer ce qui est un changement de doctrine."
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