Les infos de 12h30 - Conflit Hamas-Israël : ce qu'Emmanuel Macron peut espérer obtenir de plus

À Tel Aviv ce mardi, Emmanuel Macron présente les condoléances de la France à Israël. Le président français est arrivé sur place ce mardi matin. Il a d'abord rencontré les familles françaises des victimes, alors que le dernier bilan a atteint 30 Français morts dans l'attaque du Hamas, et 9 qui sont encore retenus en otage dans la Bande de Gaza.

Pour Emmanuel Macron, les disparus sont la priorité. Le chef de l'État l'a répété il y a quelques minutes aux côtés du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou.

"Nos deux pays sont liés par le même deuil. Trente ressortissants français ont été assassinés par le Hamas. Et c'est pour mon pays l'attaque terroriste la plus meurtrière depuis 2016. C'est une page noire de notre propre histoire", a solennellement déclaré Emmanuel Macron devant des proches de victimes. Et d'évoquer la "terrible épreuve" que subissent les otages - dont neuf Français retenus par le Hamas, a-t-il précisé. 

Quels buts poursuit le président ?

Emmanuel Macron arrive après le président américain Joe Biden, mais aussi le chancelier allemand Olaf Scholz, et le Premier ministre britannique Rishi Sunak. Que peut-il vraiment obtenir de plus ? Il faut d'abord souligner, comme l'a rappelé l'Élysée, que le président ne va pas revenir avec des otages dans son avion. Le but de cette visite est de discuter en coulisses pour faire avancer les choses, et tenter de faire libérer les Français otages du Hamas.

Le second but de cette visite tardive, est de porter un message simple : la France est totalement solidaire avec Israël après les attaques du 7 octobre. "Israël a le droit de se défendre. Cette cause est juste, point final", a appuyé il y a quelques minutes le chef de l'État. Emmanuel Macron propose par ailleurs que la coalition qui lutte dans la région contre l'État islamique, lutte aussi contre le Hamas.

Il se rendra après Israël dans un, ou plusieurs pays de la région, qui devraient être précisés prochainement, afin de tenter d'éviter tout embrasement au Proche-Orient. 

Le président a également rappelé la position de la France : "il n'y aura pas de sécurité durable sans relance décisive du processus politique avec les Palestiniens". Car, bien que cela semble lointain, il s'agit bien d'aboutir à une solution à deux États.

Un équilibre nécessaire

Emmanuel Macron va rencontrer cet après-midi Mahmoud Abbas, en Cisjordanie. Il s'agit du président de l'Autorité palestinienne. Il sera cette fois le premier à le rencontrer. Mais avec quel objectif ? Il est important de rappeler que l'autorité palestinienne n'a pas le pouvoir à Gaza. Elle reste néanmoins fréquentable. "La cause palestinienne doit être entendue", a expliqué le président. 

C'est un pari diplomatique très aléatoire, mais qui permet aussi d'envoyer un message en France, où la tension est très vive et où la crainte de voir raviver des émeutes dans les banlieues est dans tous les esprits. Le chef de l'État affirme donc que la France a une position équilibrée, ce qui est aussi le but de ce voyage.

À écouter également dans ce journal

Conflit Israël-Hamas - "Nous sommes liés à Israël par le deuil", a déclaré ce mardi Emmanuel Macron aux familles des victimes de l'attaque du Hamas, mais aussi aux proches des otages. On sait désormais que neuf Français sont portés disparus, un nouveau bilan annoncé dans la matinée. 

Contrôle technique des deux-roues - La mesure a enfin un calendrier précis. Le contrôle technique des véhicules à deux-roues sera mis en œuvre progressivement à partir d'avril 2024. 

Environnement - L'Antarctique est menacé. La fonte de la glace s'accélère à une allure drastique, et sa disparition serait désormais inévitable, selon une nouvelle étude. 

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GAZA - Amande Bazerolle, de Médecins sans frontières, est l'invitée de RTL Midi

27/07/2025 à 15:21 - 06m41s