Donald Trump : ce qu’il faut retenir de son discours devant le Congrès

"Rien ne peut arrêter le rêve américain", a déclaré Donald Trump, ce mardi 4 mars, lors de son premier discours de politique générale devant le Congrès américain depuis son retour au pouvoir. 

Les États-Unis sont "sur le point de connaître un retour en force comme le monde n'en a jamais connu", a affirmé le président américain, se félicitant d'une "fierté" et d'une "confiance" retrouvées.

"Nous avons accompli plus en 43 jours que la plupart des administrations en quatre ou huit ans", a-t-il dit sous des applaudissements nourris. À l'inverse, des huées ont été entendues dans les rangs de l'opposition démocrate qui a interrompu plusieurs fois son discours.

À tel point que, fait rarissime dans les annales des discours de politique générale au Congrès, un élu démocrate a été expulsé de l'hémicycle après avoir protesté pendant le discours de Donald Trump.

Zelensky "prêt" à négocier avec Moscou

Au lendemain de la suspension de l'aide américaine à l'Ukraine, le milliardaire a dit avoir reçu une lettre de Zelensky qui serait "prêt" à négocier avec la Russie. "Personne ne veut la paix plus que les Ukrainiens", a-t-il lancé. Il a aussi garanti que son homologue est disposé à signer l’accord sur les minerais.

"Nous avons eu des discussions sérieuses avec la Russie et nous avons reçu des signaux forts indiquant qu’elle était prête pour la paix. Ne serait-ce pas magnifique ?", s'est-il exclamé. 

Sur le plan de la politique étrangère, Donald Trump a également indiqué que son administration va "récupérer le canal de Panama" et que le Groenland rejoindra les États-Unis "d'une manière ou d'une autre".

Les États-Unis ne seront "plus jamais woke"

Donald Trump s'est ensuite félicité du nombre d’entrées de migrants aux États-Unis, qui était "au plus bas de l’histoire" le mois dernier. "Ils m’ont entendu et ont décidé de ne pas venir, c’est plus simple de cette façon", a-t-il déclaré.

Le président américain s'est aussi réjoui du retrait de l’accord de Paris sur le climat et de l’Organisation mondiale de la santé, qu'il a jugée "corrompue", d'avoir fait de l’anglais la seule langue officielle, et d'avoir renommé le golfe du Mexique en tant que "golfe d’Amérique". 

Le milliardaire a évoqué ses efforts pour mettre fin aux politiques de diversité. "Notre pays ne sera plus jamais woke", a-t-il scandé, précisant avoir passé un décret pour bannir "l’idéologie transgenre" à l’école. Il demandera également au Congrès d’adopter "un projet de loi interdisant et criminalisant de manière permanente les changements de sexe chez les enfants".

Elon Musk salué par Donald Trump

Sur le plan économique, Donald Trump s'en est pris à son prédécesseur, Joe Biden, l'accusant d’avoir fait bondir l’inflation. Il a notamment cité la forte hausse du prix des œufs, qui grimpe avec l'épidémie de grippe aviaire. "Nous travaillons dur pour le faire baisser", a-t-il promis, avant de redire sa volonté de produire plus de gaz et de pétrole.

Il a d'ailleurs fait applaudir Elon Musk, devenu son bras droit chargé d'effectuer des coupes drastiques au sein de l'administration fédérale.

"Beaucoup d'arnaques ont été trouvées et dénoncées et on y a mis un terme grâce à un groupe de personnes très intelligentes, plutôt jeunes, et dirigées par Elon. Nous lui en sommes très reconnaissants. (...) Merci Elon, il travaille énormément", a déclaré le président républicain devant les parlementaires.

"Quelques perturbations" avec les droits de douane

Le président américain est revenu sur l'application des droits de douane sur les produits importés du Mexique et du Canada. "Nous avons de larges déficits commerciaux avec eux", s'est-il justifié, en rappelant les 25 % de droits de douane entrés en vigueur ce mardi 4 mars à l’encontre des deux pays.

Cette mesure pourra provoquer "quelques perturbations" dans l'économie américaine, "mais nous sommes d'accord avec ça", a-t-il ajouté, accusant ses voisins de favoriser le trafic de fentanyl sur le territoire.

Donald Trump a toutefois reconnu la coopération du Mexique avec le transfert, récemment, de 29 narcotrafiquants de premier plan aux États-Unis. "Ils veulent nous faire plaisir", a-t-il glissé. Pour lutter contre la délinquance, il a aussi annoncé un nouveau décret afin d'établir "la peine de mort pour toute personne qui assassine un policier".

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

Je créé mon compte Se connecter

S’abonner à la Newsletter RTL Info