Dans un peu moins de 24 heures (ou plus selon l'écart entre les deux candidats), on saura qui de Donald Trump ou Joe Biden sera le président des États-Unis pour les 4 prochaines années. En attendant, les yeux du monde sont tournés vers le pays de l'Oncle Sam pour ce qui est sans doute l'élection présidentielle la plus suivie au monde.
Et ce scrutin de 2020 est encore plus attendu du fait de la personnalité du président sortant, polarisant les critiques les plus acerbes ou les soutiens les plus indéfectibles. Et à l'heure d'inciter ses partisans à voter en masse devant des sondages défavorables, Donald Trump met en avant un bilan qu'il juge positif.
À son crédit, les spécialistes évoquent une santé économique confortée. "Il faut dire qu'il avait hérité d'un pays en bonne forme, laissé par son prédécesseur Barack Obama. Mais il a encore amélioré l'emploi, et en le portant à un niveau sans précédent", explique ainsi François Lenglet sur RTL. Si les détracteurs pointent des chiffres à nuancer du fait d'un nombre important d'emplois précaires, les chiffres bruts sont à relever.
En termes de politique internationale, Donald Trump a en partie tenu ses promesses de moins engager les États-Unis dans des conflits internationaux coûteux. S'il y a eu des bombardements en Syrie, dans le cadre d'une coalition avec la France et le Royaume-Uni, l'Amérique de Trump a privilégié les propos menaçants à l'action. "J'ai dit que je voulais sortir de ces guerres sans fin, j'ai fait campagne là-dessus", rappelait "Potus" en 2019.
Un point de rupture aurait pu être atteint en janvier 2020 lors de la mort du général iranien Soleimani lors d'un bombardement en Irak, mais la crise sanitaire mondiale est venue geler quelque peu la politique internationale. Par ailleurs, face à la Corée du Nord, Trump a eu le mérite (qu'il répète à l'envie) de renouer le dialogue avec Kim Jong-Un. Même si au final, la dictature n'a rien engagé en matière de dénucléarisation.
Toujours sur le plan diplomatique, Donald Trump a aussi eu des rapports tendus avec l'UE et notamment Emmanuel Macron, par presse interposée ou lors du G20 sur fond de crise climatique. Le climat, l'autre point noir pour un climatosceptique comme Trump.
Un scepticisme global envers le fait scientifique qu'on retrouvera lors de la crise de la Covid-19, dont la gestion est objectivement au moins bancale. Ses adversaires parlant plutôt de catastrophe ou d'inconscience.
C'est d'ailleurs cette gestion qui dans le temps a provoqué la chute de la cote de popularité de Donald Trump et l'a mis en danger dans l'optique de la présidentielle. Autre caillou dans la chaussure du président, les tensions raciales qui ont explosé face aux violences policières envers les afro-américains.
Si sa position décrivant les manifestants comme des émeutiers violents a renforcé une partie de sa base, son manque d'empathie envers les victimes et surtout son refus de condamner clairement certains mouvements suprémacistes blancs, auront laissé des traces.
Le résultat de l'élection montrera s'il y a eu un impact sur la mobilisation des minorités ethniques dans les urnes. Enfin, les mensonges caractérisés de Donald Trump face à la presse, avec laquelle il aura eu des rapports conflictuels, auront été un marqueur important de ce mandat. Le Washington Post a d'ailleurs comptabilisé scrupuleusement les "fake news" du président, la barre ayant largement passé les 20.000 en 4 années de présidence.
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