"Vromage" : pourquoi ce "faux" fromage est un flop ?

Le groupe Bel, connu pour ses marques emblématiques telles que La Vache qui Rit, Kiri et Babybel, a récemment annoncé la fermeture de son usine de production de "vromage" à Saint-Nazaire. Cette décision marque la fin de la marque Nurishh, spécialisée dans le fromage végétal, un secteur qui peine à séduire les consommateurs français.

Le "vromage", ou fromage végétal, bien qu'il imite l'apparence et la texture du fromage traditionnel, ne parvient pas à convaincre les puristes en raison de son goût et de son odeur éloignés de l'original. 

La composition de ces produits, souvent critiquée pour sa complexité, inclut de l'eau, de l'amidon modifié, de l'huile de coco, des arômes, des épaississants et des colorants. Bien que ces ingrédients soient naturels, le produit final est considéré comme un aliment ultra-transformé.

Un "vromage" avec une faible teneur en protéines

Malgré l'argument en faveur de la réduction de la consommation de produits d'origine animale pour des raisons de santé et d'empreinte carbone, le fromage végétal présente un inconvénient majeur : sa faible teneur en protéines, avec seulement 0,1% dans le tableau nutritionnel. 

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