Mathilde a 30 ans et est, ce qu'on appelle "primo-accédant". Elle vient d'effectuer son premier achat immobilier. Malheureusement, tout ne s’est pas déroulé comme espéré. En octobre 2020, elle achète donc une maison au prix de 268.500 euros. La vente est encadrée par un agent immobilier qui conseille à la vendeuse de faire réaliser un démoussage de la toiture, avant la transaction.
La vendeuse accepte et paie 3.700 euros à un artisan trouvé, à priori, sur Internet. L'achat est, ensuite, formalisé chez le notaire, qui ne demande pas la facture et l’assurance décennale de l'artisan mandaté pour le démoussage. En novembre, Mathilde se lance dans des travaux de rénovation et découvre des points d'humidité récents sur toute la toiture... Elle fait immédiatement intervenir un couvreur pour lui demander son avis.
Il lui signale que le démoussage a été réalisé au des nettoyeurs haute pression. Résultat : les tuiles sont poreuses et dès qu’il pleut, la charpente de Mathilde prend l'eau. Il note, également, que les tuiles qui n’ont pas été traitées lors du démoussage sont, elles, en parfait état. Par la suite, un huissier se rend au domicile de Mathilde et découvre des morceaux de sacs-poubelles dissimulés sous les tuiles...
Après ces révélations, Mathilde a contacté l’artisan qui a effectué le démoussage. Ce dernier minimise sa responsabilité en indiquant qu’il n’a fait qu’un simple "nettoyage de la toiture", et que ces désagréments ne sont pas de son fait. En menant son enquête, Mathilde a découvert que le professionnel évolue dans le secteur du "commerce de détail non alimentaire sur les marchés" et pas du tout dans le domaine de la rénovation de toiture ! Il ne disposerait donc pas d'assurance, malgré la publicité qu'il affiche ostensiblement sur son site Internet.
Cerise sur le gâteau : l'artisan n'a jamais répondu au courrier recommandé envoyé par Mathilde. En revanche, il l'aurait menacé par téléphone. Une déclaration de sinistre a été faite auprès de l'assurance habitation. Un expert s’est rendu sur place mais, à l’époque des
faits, Mathilde n'était pas propriétaire… L’assurance ne peut donc pas l'aider dans ce litige.
Aujourd'hui, Mathilde se retrouve dans une situation très délicate. L'artisan ne semble pas être du
métier, il n’aurait pas d’assurance décennale et comme il a été mandaté par la
vendeuse, et non par Mathilde, actuelle propriétaire, le champ d’action
est limité. Les travaux de reprise de toutes les malfaçons s'élèvent à
environ 24.000 euros, soit 10 % du prix de la maison.
À l’heure actuelle, Mathilde n'a pas pu effectuer ses travaux de rénovation à cause de cette toiture défaillante. Elle ne peut donc pas habiter dans sa maison… Pourtant, tous les mois, elle rembourse un prêt pour cela. Elle a contacté Julien Courbet pour qu'il y ait enfin une prise en charge des travaux de réfection de la toiture...
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