Infiltrations, moisissures… 30.000 euros pour des travaux de toiture catastrophiques
Sylvie a versé plus de 30.000 euros à une entreprise de sa région pour des travaux de couverture. Mais lorsque des infiltrations apparaissent, le gérant réclame encore de l’argent. Après le refus de Sylvie, l'artisan disparaît...

Sylvie, en août 2019, achète une ancienne maison. Comme la toiture est en ardoise amiantée, des travaux de couverture se révèlent tout de suite indispensables. Pour cela, elle contracte un prêt et engage une entreprise de sa région. En totale confiance, elle verse un acompte de 16.336 euros sur un total de 38.920 euros pour que les travaux démarrent en novembre.
Puis, sur demande de l’entrepreneur, Sylvie règle de nouveau 15.000 euros dans l’espoir que tout se termine avant les fêtes. Seulement, le 20 décembre 2019, alors que rien n’est fini, elle constate des infiltrations. Affolée, elle contacte le gérant de la société pour qu’il remédie au problème. L’homme se déplace, mais ne répare rien de bien durable. Pire, il lui réclame encore de l’argent.
Sylvie refuse de céder à sa demande. Dès lors, l’entrepreneur ne remet plus les pieds chez elle. Après six mois de blocage et l’intervention d’un conciliateur, elle finit tout de même par avancer les matériaux manquants, en réglant 4.565 euros dans un magasin… Malheureusement, malgré plusieurs promesses, l’artisan ne revient toujours pas.
De la moisissure apparaît
En octobre 2020, après un nouveau coup de téléphone, la secrétaire annonce à Sylvie que la société devrait fermer. Mais en réalité, il n’en est rien, puisqu'elle constate, sur le site Internet de l'entreprise, que des chantiers ont toujours lieu…
Aujourd'hui, Sylvie a réglé au total 35.901 euros pour vivre sous un toit inachevé et bâché. Résultat, dès qu’il pleut, de l’eau coule notamment dans la chambre du fils de sa femme. Et dans le même temps, inévitablement, les matériaux se détériorent et des moisissures apparaissent.
L'objectif de Julien Courbet et de toute son équipe : que l’entreprise
vienne terminer sans plus attendre les travaux dans les règles de l’art, sans demander de suppléments aux devis initiaux. À défaut, qu’elle acte
son abandon de chantier et qu’elle rembourse à Sylvie une partie de ce qui a été encaissé,
soit environ 10.000 euros.
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