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Les employeurs pourront imposer 8 jours de congé : "Une demande pas scandaleuse", pour Lenglet

ÉDITO - L'objectif de cette mesure est de "dégonfler" le stock de jours de congés payés accumulés par les millions de salariés qui sont ou sont passés au chômage partiel.

La terrasse vide d'un restaurant fermé sur l'avenue des Champs-Elysées à Paris, le 12 novembre 2020 (illustration).
La terrasse vide d'un restaurant fermé sur l'avenue des Champs-Elysées à Paris, le 12 novembre 2020 (illustration).
Crédit : STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
Les employeurs pourront imposer 8 jours de congés : "Une demande pas scandaleuse", pour Lenglet
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François Lenglet - édité par Florise Vaubien
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L’employeur va désormais pouvoir imposer la prise de huit jours de congés à ceux qui sont au chômage partiel. L'objectif est bien sûr de "dégonfler" le stock de jours de congés payés accumulés par les millions de salariés qui sont ou sont passés au chômage partiel. 

Pour rappel, le chômage partiel, c’est de l’inactivité subie pour raison de Covid. Celle-ci est indemnisée par l’état à hauteur de 84% du salaire net, 100% pour les rémunérations les plus faibles. Certains secteurs, l’hôtellerie et la restauration par exemple, sont fermés depuis des mois, à cause des confinements. Ils redoutent donc que la reprise d’activité, probablement cet été, ne soit freinée par la disparition massive de leurs salariés, à cause des prises de congés. 

Conséquence : les professionnels ont demandé au gouvernement de pouvoir imposer huit jours, d’ici au 31 octobre prochain, au moment qui contrarie le moins les nécessités de l’activité. Une demande qui n’est pas scandaleuse, compte tenu du fait que les salariés ont été au repos, forcé certes, pendant plusieurs mois.

Un accord avec l'entreprise nécessaire

Comment ça va marcher ? C’est une dérogation au code du travail, qui ne permet pas cela d’habitude. Habituellement, l’employeur ne peut que refuser les dates proposées par le salarié, mais pas les imposer. Avec la dérogation, il faudra toutefois obtenir un accord d’entreprise ou de branche, c’est-à-dire mener des négociations avec les représentants du personnel. 

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