- 03m20s
2 min de lecture
Illustration montrant le chauffage dans une maison, avec un thermomètre indiquant 19 °C, la température recommandée pour économiser l'énergie.
Crédit : Jean-Marc Barrère / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Je m'abonne à la newsletter « Économie »
La "République des crânes d'œufs" a encore frappé, a déclaré François Lenglet sur RTL. À partir du 1ᵉʳ janvier 2027, les propriétaires devront installer un thermostat de chauffage programmable pièce par pièce. Tous les bâtiments et les logements seront concernés par cette obligation, qu'ils soient neufs ou anciens, à deux exceptions près, les habitations chauffées par un poêle à bois et ceux pour lesquels le thermostat ne serait pas amorti sur dix ans. Dans ce dernier cas, il faudra fournir une étude circonstanciée.
Un thermostat programmable est un appareil électronique permettant de faire varier la température en fonction des heures et de l'occupation des pièces dans le logement. L’idée étant de faire des économies d’énergie, en ajustant la consommation sur la présence des occupants. Les vannes classiques avec une graduation de type 1, 2, 3 et 4 ne sont pas homologuées. Il doit indiquer une température, et posséder un capteur.
Une "idée complètement saugrenue", comme si le montant des factures de gaz et d'électricité, qui a fortement augmenté, n'était pas suffisamment incitatif pour surveiller sa consommation. L'intention n'est pas forcément louable. L'État se mêle de ce qui ne le regarde pas, souligne François Lenglet sur RTL. Qu'il s'occupe de lancer le programme de renouvellement des centrales nucléaires, annoncé avec un discours pénétré du président de la République il y a quasiment quatre ans. Accélérons sur les renouvelables, la France est en retard.
Le comble serait d'envoyer des contrôleurs de thermostat, pour vérifier s'ils sont correctement installés. Avec les 276.000 postes de fonctionnaires créés sous la présidence Macron, tout peut être possible, comme créer quelques brigades. Un thermostat de ce type coûte minimum 300 euros, à la charge du propriétaire, qu'il habite ou qu'il loue son logement.
Une aide avait été prévue. Elle avait été nommée "coup de pouce", financée par les fournisseurs d'énergie, donc par les factures des Français. Une fois encore, le dispositif avait été conçu de façon irréfléchie et a engendré des fraudes monumentales. Le gouvernement de Michel Barnier l'avait d'ailleurs interrompu en urgence en novembre 2024. Une règle inutile, une aide dispendieuse et fraudée.
Sur X, Bruno Retailleau a réagit à la chronique de François Lenglet sur RTL. Le patron des Républicains a dénoncé "l’imagination des bureaucrates sans limite". Il a ironisé : "À ce rythme, il y aura bientôt des contrôles sur l’épaisseur des pulls, une commission chargée de vérifier l’efficacité énergétique des couettes et une obligation de cultiver une pilosité optimale pour réduire notre facture énergétique".
Marine Le Pen a également publié un message sur le réseau social pour dénoncer une charge financière supplémentaire pour les propriétaires et appelle à la suppression du décret. "Les Français, déjà écrasés par les prix énergétiques et la hausse ininterrompue des taxes et impôts, ne peuvent plus faire face à ces folies normatives et idéologiques", selon La présidente des députés RN.
Selon Le Figaro, le gouvernement va reporter à 2030 l’obligation d’installation dans les logements, à la demande du président du Sénat, Gérard Larcher.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte