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Faire ses courses en ligne : le drive fait-il faire des économies aux magasins ou aux consommateurs ?

En 2024, les Français ont dépensé plus de 13 milliards d'euros pour leurs courses alimentaires en drive. Le succès de ce principe, permettant de commander sur Internet et de récupérer ses achats en voiture, ne cesse d'accroître.

Les jeunes familles sont les meilleurs clients du drive. (Illustration)

Crédit : BERTRAND LANGLOIS / AFP

Courses en drive : est-ce que le service est vraiment gratuit comme le disent les enseignes ?

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Olivier Dauvers - édité par Lilly San Juan Paoli

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Vous n'avez plus qu'à ouvrir votre coffre. Ces dernières années, le principe du drive s'est nettement développé. Constituant à faire vos courses en ligne et les récupérer ensuite quand vous voulez, ce nouveau mode de shopping alimentaire séduit de plus en plus les Français. 

En France, les consommateurs ont dépensé plus de 13 milliards d'euros pour leurs courses en drive en 2024. Cela représente 10% des courses du quotidien des Français. Ce pourcentage, déjà conséquent, augmente de 5 à 7% annuellement. 

De nombreuses enseignes désignent le drive comme un service gratuit. Les produits sont vendus au même prix qu'en magasin, voire moins chers parfois, et il n'y a pas de frais de préparation. Par ailleurs, ces courses en ligne permettent au magasin de faire des économies, notamment sur le personnel de caisse. Quand vous faites votre commande en drive, vous n'avez pas besoin d'assistance et payez tout seul. Par ricochet, l'enseigne peut utiliser cette économie pour payer quelqu'un pour faire vos courses.  

Est-ce qu'il y a plus ou moins de choix en drive ?  

Leclerc est le "leader du drive". En magasin, cette enseigne propose plus de 30.000 articles, face à 11.000 en ligne. Il y a donc trois fois moins de produits en drive. Comme d'autres enseignes de drive, Leclerc ne propose sur leur site, que ses meilleures ventes. 

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Par ailleurs, de nombreuses études révèlent que les consommateurs hésitent à déléguer le choix de leurs fruits et légumes à un employé du magasin. Par exemple, les préférences pour les bananes varient : certains les préfèrent vertes, d'autres jaunes. Ainsi, le drive est moins populaire pour les produits frais comme les fruits, viandes et poissons.

En revanche, ce service est largement adopté pour des produits tels que le lait maternisé, les couches-culottes, les jus de fruits ou les conserves. Dans ces cas, comme les consommateurs achètent souvent la même marque chaque semaine, confier ces achats à quelqu'un d'autre ne pose pas de problème.

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