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Présidentielle 2027, Ukraine, "chantiers à mener"... Ce qu'il faut retenir des vœux d'Emmanuel Macron pour 2026

Lors d'une allocution d'une dizaine de minutes, Emmanuel Macron a assuré ce mercredi 31 décembre que 2026 sera "une année utile". Il a également déclaré qu'il travaillera "jusqu'à la dernière seconde" de son mandat.

Marine Langlois & AFP

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"Nous tenons, oui notre pays tient." Emmanuel Macron s'est adressé aux Français ce mercredi 31 décembre pour les traditionnels vœux du Nouvel An, depuis le palais de l'Élysée. Le chef de l'État est revenu sur la question de la présidentielle 2027, à laquelle il ne participera pas, mais a aussi abordé les chantiers pour 2026 et le futur de l'Europe, notamment avec la guerre en Ukraine. 

Le pays "tient" assure Emmanuel Macron

Mais avant tout, Emmanuel Macron a voulu se féliciter que "notre pays tient", "fort de ses institutions, de ses services publiques, des ses armées" mais aussi "fort de notre économie" avec une inflation qui est "l'une des plus faibles de la zone euro", "fort de notre recherche, de notre excellence académique".

Le chef de l'État affirme néanmoins que "nul n'est aveugle sur les désordres du monde et nos propres failles" dans un monde qui est "plus dur chaque jour". "La guerre et l'instabilité continuent d'être là, au Proche et au Moyen-Orient (…) La guerre continue de sévir sur le sol européen avec une intensité particulière depuis que la Russie a décidé d'une nouvelle agression sur l'Ukraine

Sur ce sujet, le 6 janvier prochain, les pays alliés de Kiev vont annoncer "des engagements concrets pour protéger l'Ukraine et pour une paix durable". 

Fin de vie, réseaux sociaux... "les chantiers" pour 2026

Lors d'une allocution d'une dizaine de minutes, le président de la République a assuré que 2026 sera "une année utile" lors de laquelle il va "veiller tout particulièrement à ce que plusieurs grands chantiers puissent aboutir".

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Cela comprend notamment "les premiers pas du service national pour l'engagement (des) jeunes", sur la base du volontariat à partir de septembre mais aussi la protection des "enfants et adolescents des réseaux sociaux et des écrans". Le gouvernement souhaite interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans dès la rentrée prochaine, selon un projet de loi consulté par l'AFP et qui doit être discuté au Parlement début 2026.

Enfin, il s'est engagé à aller "au bout du travail législatif sur la question de la fin de vie", promise lors de sa réélection à l'Elysée en 2022. Le texte, voté à l'Assemblée nationale, doit encore être examiné au Sénat à partir du 20 janvier. 

De plus, dès le début de l'année, le gouvernement et le Parlement auront à bâtir des accords" sur le budget, "c'est indispensable", a-t-il souligné. Le projet de loi de finances pour 2026, dont l'examen au Parlement n'a pu être achevé avant le 31 décembre, doit revenir à l'Assemblée nationale à partir du 8 janvier en commission des Finances. 

Au travail "jusqu'à la dernière seconde"

Le chef de l'État a également parlé de la prochaine élection présidentielle, en 2027, "la première à laquelle je ne participerai pas depuis dix ans". "Je serai jusqu'à la dernière seconde au travail, tâchant  d'être à la hauteur du mandat que vous m'aviez confié", a-t-il ajouté alors que des voix se sont élevées jusqu'au sein du camp présidentiel pour réclamer une présidentielle anticipée.   

Emmanuel Macron est ferme, il "fera tout" pour que la présidentielle se déroule à "le plus sereinement possible", surtout à "l'abri de toute ingérence étrangère". Ces dernières, les tentatives de manipulation de l'opinion sur les réseaux sociaux et les actions de piratage se sont multipliées ces dernières années dans la plupart des campagnes électorales en France et les municipales de mars 2026 et la présidentielle de 2027 n'échapperont pas à la règle, selon le service Viginum, chargé de la lutte contre ces déstabilisations. 

Emmanuel Macron a terminé son allocution avec trois vœux pour les Français : un d'unité pour lutter contre l'antisémitisme, le racisme et les discriminations en général, un de force et d'indépendance alors que "l'Europe est assaillie de toute part" et enfin, un d'espérance.

"Je nous souhaite de résister à l'air du temps tout simplement car nous sommes Français (…) Regardons devant et regardons loin", a conclu le chef de l'État. 

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