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Un homme travaille sur la rénovation d'un logement (image d'illustration).
Crédit : AFP / Archives, Pierre Andrieu
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Deux aides emblématiques de la présidence Macron reviennent ce 30 septembre, mais en version réduite : MaPrimeRénov’ et le leasing social. Et tant mieux : c’est enfin le commencement de l'apprentissage d’un régime de dépenses mieux contrôlées.
MaPrimeRénov’ avait été lancée en 2020 pour financer la rénovation thermique des logements. C’était une cathédrale administrative d’une complexité inouïe, qui a coûté des milliards, avec des fraudes importantes. Elle incarnait la dépense publique sous Macron. Depuis sa création, elle a connu en moyenne une réforme tous les quatre mois. La nécessité budgétaire a fini par simplifier le dispositif.
Le plafond des aides passe donc de 70.000 euros à 30 ou 40.000 euros, seuls 13.000 dossiers seront validés d’ici la fin de l’année, réservés aux ménages aux revenus faibles et aux logements les plus énergivores.
Évidemment, les artisans du bâtiment n’apprécieront pas. Mais si l’on veut un redressement budgétaire sans trop d’impôts, il faut couper dans les dépenses. C’est exactement la même problématique que pour les chauffeurs de taxi effectuant des transports sanitaires financés par la Sécurité sociale, à qui l’on demande aussi des économies douloureuses. Un secteur économique ne peut pas, ne doit pas vivre avec les subventions d’une puissance publique surendettée.
Le leasing social pour les voitures électriques a, lui aussi, été raboté. Il s’agit d’une aide à la location longue durée réservée aux ménages dont le revenu fiscal est inférieur à 16.300 euros par part et qui parcourent au moins 8.000 kilomètres par an pour des raisons professionnelles.
Seuls 50.000 dossiers seront acceptés, et le taux de subvention passe de 13.000 à 7.000 euros. Le financement repose désormais sur les certificats d’économie d’énergie pris en charge par les fournisseurs d’énergie.
C’est donc régime maigre. Ces aides coûtent cher et font, la plupart du temps, grimper le prix des biens et des services qu’elles subventionnent, parce que certains commerçants en profitent pour gonfler leurs tarifs.
Et il reste encore du travail : quand on voit que la CAF peut financer l’achat d’un lave-vaisselle, d’un ordinateur ou d’un sèche-linge jusqu’à 1.000 euros, on est en droit de s’interroger. Les allocations familiales sont-elles vraiment faites pour cela ?
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