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Arrêter les dépenses "inutiles" sans toucher aux aides sociales : le RN présente son contre-budget

Face au budget présenté par le gouvernement, le RN a fait valoir un contre-budget qui réduirait, selon lui, le déficit public plus rapidement.

Marine Le Pen et Jean-Philippe Tanguy pendant la présentation du contre-budget du RN.

Crédit : Bastien Ohier / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

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Ce jeudi 23 octobre, le Rassemblement national a présenté son contre-budget pour 2026. L’objectif du parti est de réaliser 36 milliards d'euros d'économies pour réduire le déficit, grâce à 50 milliards de baisse des dépenses et 14 milliards de baisses des recettes. Marine Le Pen a ainsi appelé à "arrêter les dépenses inutiles, inefficaces, voire toxiques".

Parmi celles-ci, le RN pointe du doigt la contribution française à l'Union européenne, les moyens dévolus aux "agences et opérateurs" de l'État et l'Aide publique au développement. Il entend aussi économiser 11,9 milliards dans le secteur de l’immigration avec notamment l'obligation de cinq ans de travail à temps plein pour les étrangers qui souhaitent bénéficier d'un certain nombre de prestations de solidarité, ou la transformation de l'aide médicale d'État en aide médicale d'urgence.

Le RN "pour" la suspension de la réforme des retraites

Pour autant, le RN ne prévoit pas de geler les prestations sociales ou d’augmenter les prélèvements obligatoires. Selon le parti, l’ensemble des économies mènerait à d’importantes baisses d’impôts et la suppression de la TVA sur les énergies et sur cent produits de première nécessité.

Le député Jean-Philippe Tanguy a souligné que ces mesures allaient "plus loin" que celles du programme de 2022. De son côté, Marine Le Pen a annoncé que son parti était "pour" la suspension de la réforme des retraites prévue par le gouvernement dans le projet de budget de la Sécurité sociale.

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