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Carburant - pompe à essence
Crédit : Valentine CHAPUIS / AFP
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Entre 1,5 et 3,4 centimes de plus en une semaine. D'après le ministère de la Transition énergétique, le litre de gazole était affiché, en moyenne, à 1,8818 euro ce 20 octobre. Quand, au même moment, le litre de SP95, lui, était à 1,8308 euro. Il s'agit des premières hausses depuis la fin du mois de septembre. Comme bien souvent, la raison est à chercher du côté du prix du pétrole.
En effet, entre le 13 et le 20 octobre, le baril de Brent a augmenté de 3,4 centimes. "Ce sont les conséquences des attaques du Hamas en Israël, le 7 octobre. Le baril a pris entre trois et quatre dollars", analyse, auprès de nos confrères du Parisien, Philippe Chalmin, économiste spécialiste des matières premières et de l’énergie. Le Brent est la référence pour les produits pétroliers vendus en Europe. Il a pris environ 10% depuis le 7 octobre. Les cours tournent autour de 90 dollars le baril, encore loin des records historiques.
Cette hausse arrive néanmoins au plus mauvais moment : en pleine vacances de la Toussaint. Une période durant laquelle les Français ont davantage tendance à bouger et, donc, à utiliser leur voiture. On peut noter, également, que cette hausse s'observe alors même que plusieurs grandes enseignes de distribution ont décidé de vendre leurs carburants à prix coûtant jusqu'à la fin de l'année 2023.
Pour le moment, l'impact de la hausse du prix de pétrole reste assez limité. Et ce, grâce à la levée par les États-Unis d'un embargo sur le pétrole produit par le Venezuela et au fait que l'Iran poursuit, pour l'heure, ses exportations vers la Chine et l'Inde. Une situation qui pourrait se renverser, en cas de conflit plus large. Ce à quoi le spécialiste ne s'attend pas, à ce stade.
L'un des principaux risques pour le marché de l'énergie, et donc une envolée du prix du pétrole, serait
l'implication directe de l'Iran, soutien du Hamas et ennemi juré d'Israël. Dans ce cas, des sanctions occidentales pourrait viser Téhéran qui pourrait, même si ce n'est pas l'hypothèse la plus probable, se venger en attaquant les infrastructures saoudiennes. L'Iran pourrait, aussi, répliquer en bloquant le détroit d'Ormuz, entre Oman et
l'Iran, la plus importante zone de transit de pétrole au monde.
"Si le conflit au Moyen-Orient reste local, et que la géopolitique demeure ce qu’elle est aujourd’hui, je ne vois pas le baril de brut dépasser les 100 dollars. Et donc les prix à la pompe franchir les deux euros", argumente-t-il. Une analyse qui pourrait expliquer la position de TotalEnergies de prolonger jusqu'au 31 décembre 2024 le plafonnement de ses carburants à 1,99 dans ses stations.
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