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Donald Trump, lors de la sa dernière apparition publique, le 1er octobre 2020 à Washington
Crédit : SAUL LOEB / AFP
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À seulement sept jours du scrutin de la présidentielle américaine, mardi 3 novembre, tous les sondages nationaux continuent de donner le démocrate Joe Biden vainqueur. Il est inéluctable et acquis que Donald Trump va perdre le vote national mais cela ne veut pour autant pas dire que le président américain va perdre la présidentielle.
En 2016, Hillary Clinton dominait également les sondages, de 4 ou 5 points (contre 9 pour Biden), a eu 3 millions de voix de plus que Donald Trump mais c'est bien le candidat républicain qui s'est installé dans la Maison Blanche.
C’est toute la subtilité du système électoral américain, il ne faut pas voir le plus grand nombre de voix mais le plus grand nombre de grands électeurs. Il y en a 538 répartis entre les États en fonction de leur poids démographique. La Californie en compte par exemple 55 tandis que le Montana, seulement 3. Le candidat qui remporte 270 voix des grands électeurs est donc élu président et à ce jeu-là, Donald Trump a de quoi ne pas s'avouer vaincu.
Selon les projections du site politique de référence Five Thirty Eight (538 NDLR), il y a autant de chances que Donald Trump soit réélu le mardi 3 novembre, qu'il n'y a de jours de pluie à Los Angeles chaque année, soit une chance sur dix puisqu'il pleut en moyenne 36 jours par an dans la ville de Californie.
Pour espérer se succéder à lui-même, Donald Trump devra impérativement remporter le Texas et la Floride. Si sa dynamique dans les sondages est positive, avec un point pris la semaine dernière, il devra également grignoter certains états-clés, comme l'Arizona, la Géorgie et la Caroline du Nord où Joe Biden a de quoi s'inquiéter. Le démocrate y est en effet dans la marge d'erreur en comptant moins de 3 points d'avance.
Dans le cas où le vote serait serré, Donald Trump pourrait aussi jouer sa carte magique ou maléfique de la cour Suprême. Si le vote est contesté, comme ça a été le cas en 2000 entre George W. Bush et Al Gore, c'est à la Cour Suprême de décider du sort du scrutin. Avec la nomination de Amy Coney Barret, proche de Donald Trump, il y a six juges conservateurs contre trois libéraux.
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