À huit jours de la présidentielle américaine, le candidat démocrate Joe Biden a affirmé, ce lundi 26 octobre, sur CBS qu’il est "superstitieux" et que "ce n’est pas terminé tant que la cloche n’a pas sonné". L'ancien vice-président de Barack Obama ne veut pas faire la même erreur qu'Hillary Clinton en 2016 qui n’avait pas pris au sérieux le resserrement des sondages dans les derniers jours avant l’élection et avait fait commander des feux d’artifice pour sa soirée de victoire.
La directrice de sa campagne a même dit il y a quelques jours que la course est beaucoup plus serrée que ne le pensent les commentateurs. Elle sait bien que l’une des conditions de la victoire de Joe Biden, le mardi 3 novembre, c’est la peur d’une réélection de Donald Trump. Cette mise en garde a même fait si plaisir au camp Trump, que le directeur de campagne du président américain l’a citée pour remonter le moral de ses troupes.
Et puis comme le disent des anciens de l’équipe Obama, les démocrates, après la surprise de 2016, souffrent de "PTSD » et font du "bedwetting" ce qui, en traduisant, signifie qu'il ils souffrent de stress post traumatique et qu'ils font "pipi au lit". Pourtant, malgré ces fantômes de 2016, il y a quelques signes qui montrent que l’entourage de Joe Biden pensent que la victoire est presque acquise et qu’il est important dans les jours qui restent, d’en amplifier l’ampleur.
Compte tenu du système électoral aux États-Unis, la campagne se concentre dans les États clés. Les candidats ne perdent pas leur temps à aller faire campagne ou dépenser de l’argent pour acheter des publicités, dans des États dont on connait le résultat d’avance. Pourtant, ce mardi 27 octobre, Joe Biden ira pour la première fois faire campagne en Géorgie, État traditionnellement conservateur mais où Donald Trump est en difficulté.
En fin de semaine, sa colistière Kamala Harris va aller faire campagne au Texas, un État où l’équipe Biden a même acheté des publicités télé, ce qui est inédit pour une campagne présidentielle démocrate depuis des décennies. Tous ses signes veulent dire que Joe Biden pense pouvoir gagner ces États clés, ce qui serait un tremblement de terre.
En effet, le Texas, deuxième État le plus peuplé du pays, n’a pas voté pour un candidat démocrate à la Maison Blanche depuis 1976. Un nouveau sondage, publié ce dimanche 25 octobre, donne 3 points d’avance à Joe Biden, au Texas.
Le simple fait qu’il joue le Texas montre que le camp Biden sent monter une vague et même si elle n’est pas assez forte pour qu’il gagne cet État, elle pourrait déferler ailleurs, dans des États où l’élection en 2016 s’était jouée à quelques dizaines de milliers de voix. Plus la victoire Biden serait large, plus il serait difficile pour Donald Trump de la contester.
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