"Il va falloir encore tenir", c'est la réponse d'Emmanuel Macron à une étudiante qui l'avait interpellé dans une lettre. Un courrier dans lequel Heïdi Soupault, étudiante à Sciences Po Strasbourg, confiait son impression d'être "morte et de n'avoir plus de rêves" face à la solitude imposée aux étudiants. Ils sont toujours privés de cours en amphithéâtres à cause de la pandémie.
Le chef de l'État dit comprendre sa colère, mais appelle à encore fournir un effort "pour quelques semaines". Le Premier ministre et la ministre de l'Enseignement supérieur ont annoncé la création d'un chèque psychologique, demandé pour faire face à l'engorgement des pôles santé.
Ces modalités doivent être précisées la semaine prochaine. Une avancée pour Paul Mayaux, président de la Fédération des associations générales étudiantes (FAGE) : "Aujourd'hui les délais d'attente pour aller consulter un psy à l'université ou au Crous sont souvent très longs, parfois plusieurs semaines ou mois", rappelle le jeune homme.
"L'idée était de donner les moyens financiers aux jeunes de pouvoir consulter en dehors de ces structures, au niveau des psys libéraux. L'idée serait de se rapprocher des trois consultations, c'est les recommandations qui ont été réalisées depuis le début de la crise sanitaire. C'est l'une des questions centrales, qui fera l'objet de travaux", conclut Paul Mayaux.
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