Le Premier ministre s'apprête à faire un point hebdomadaire sur la situation épidémique du pays ce jeudi 4 février, mais il ne dévoilera pas de nouvelles restrictions. Les chiffres ne s'améliorent pas, la France se trouve toujours sur un plateau élevé. Et d'après les informations de RTL, les services de réanimation de certains hôpitaux franciliens sont déjà saturés. Les déprogrammations d'opérations vont reprendre pour pousser les murs.
Plusieurs hôpitaux n'ont tout simplement plus le choix car leurs lits de réanimation sont tous occupés. C'est le cas par exemple dans les réa de Lariboisière, d'Ambroise Paré ou encore à Garches. Cela fait 10 jours que les entrées en réanimation sont tous les jours de manière constante à la hausse. Et à l'inverse, il y a de moins en moins de patients qui sortent de réanimation. Résultat, dans beaucoup de services, on atteint le plafond.
Pour ouvrir de nouveaux lits, il faut d'abord faire venir des renforts, par exemple des soignants venus d'autres services de l'hôpital mais aussi reprendre les déprogrammations. Des opérations chirurgicales non urgentes ont déjà commencé à être repoussées pour faire de la place. Car aujourd'hui, 63% des services de soins intensifs en Île-de-France sont occupés par des patients Covid. Ce qui est très important.
Dans le même temps, il faut continuer à s'occuper dans ces mêmes services d'autres patients admis pour des attaques cardiaques, des AVC, des insuffisances rénales... Autant d'autres urgences graves à traiter en réanimation et qui elles, n'ont pas ralenti.
Grève - De nombreux syndicats appellent à une journée de mobilisation interprofessionnelle ce jeudi 4 février partout en France pour défendre l'emploi, le service public et les conditions de vie des jeunes. Un appel à la grève qui intervient après les récents mouvements sociaux dans le secteur de la Santé, l'Éducation et l’Énergie.
Guyane - La Montagne d'Or verra-t-elle le jour en Guyane ? Ce projet est fustigé par les militants écologistes. L'Etat dépose un recours contre le tribunal administratif qui avait ordonné au gouvernement de prolonger les concessions minières.
Justice - Un an de prison avec sursis et 50.000 euros d'amende requis contre Edouard Balladur. Le procès de Karachi est terminé. L'ex-Premier ministre et son ex-ministre François Léotard étaient jugés pour le financement présumé occulte de la campagne de 1995. Décision attendu le 4 mars prochain.
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