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Grève SNCF : comment le gouvernement veut convaincre qu'il n'y est pour rien

Alors que la grève des contrôleurs paralysera une partie du trafic ferroviaire français dès vendredi 23 décembre, le gouvernement tente de se dédouaner auprès de l'opinion.

Des trains SNCF (illustration)
Crédit : MIGUEL MEDINA / AFP
Grève SNCF : comment le gouvernement tente de convaincre qu'il n'y est pour rien
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La Rédaction RTL - édité par Joanna Wadel
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En cette veille de grève à la SNCF, les voyageurs sont toujours en quête de solutions. Des centaines de milliers de personnes vont rester à quai, immobilisées par des centaines de TGV annulés jusqu'à dimanche, conséquence de la mobilisation des contrôleurs. Pour éviter les risques, certains voyageurs n'ont pas hésité à prendre la route plus tôt que prévu. 

Le mouvement provoque la colère du gouvernement, qui appelle désormais les grévistes à "renoncer", comme l'a fait Olivier Véran ce jeudi. L'exécutif refuse ainsi d'endosser la responsabilité de cette grève et de ses conséquences. Le but étant que pas un seul Français ne se dise : "Si je n'ai pas pu passer Noël en famille, c'est aussi à cause d'Emmanuel Macron". 

En plus des déclarations d'Olivier Véran, qui fulminait contre les cheminots grévistes ce matin, l'Élysée s'est de nouveau appuyée sur un grand classique, répétant que le chef de l'État est "très en colère", et qu'il veut que la situation se règle au plus vite. On y avait eu droit au moment des blocages dans les dépôts de carburant à la Toussaint. Le Président avait toutefois consenti à prendre les choses en mains, convoquant les différents partis à l'Élysée pour tenter de faire avancer la situation. Une initiative qui risque peu de se reproduire ce week-end. 

Alors que le patron de la SNCF, Jean-Pierre Farandou a annoncé sur RTL participer à une réunion avec les syndicats vendredi matin, le gouvernement, qui n'a aucune marge de manœuvre, est contraint de se mettre en retrait. Avec 2 trains sur 3 en service, les réquisitions ne sont pas envisageables. Emmanuel Macron a d'ores et déjà chargé Élisabeth Borne de "réfléchir à un nouveau cadre pour assurer la continuité du service public". Mais le droit de grève demeure inscrit dans la constitution et même la loi de Nicolas Sarkozy sur le service minimum n'a pas réussi à changer les choses. 

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