Certes, on a l'impression de vivre ça tous les ans. Pourtant, ces dernières années, quand il y a eu des mouvements de grèves en décembre, ils ne tombaient pas forcément au moment des fêtes. Et, cette année, la particularité, c'est que ce ne sont pas les syndicats de l'entreprise qui décident, mais un groupe de cheminots. Il y a une forme de "gilets jaunisation" du mouvement.
Les revendications sont toujours les mêmes : conditions de travail, statut, rémunération, mais cette fois, les syndicats sont un peu dépassés par la base. En effet, il y a quelques jours, direction et syndicats se sont plus ou moins entendus sur un accord. Mais Sud-Rail et la CFDT ont décidé de suivre 3.500 cheminots sur Facebook, beaucoup plus radicaux que les syndicats.
C'est une guérilla interne très difficile a géré pour les syndicats en place et la direction, cela veut dire qu'il y a un vrai ras-le-bol du personnel SNCF, qui vient d'encaisser une augmentation du coût de la vie, la fin du statut de cheminot, le changement de statut de l'entreprise, l'arrivée de la concurrence et la baisse des effectifs. La grogne est là, et elle gagne les contrôleurs, qui ne sont pas les plus radicalisés de l'entreprise en général.
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