- 01m47s
2 min de lecture
Grève SNCF : pour Véran, la situation "invite à réfléchir" la "continuité d'accès aux services publics"
Selon le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, la grève de la SNCF, qui a lieu à Noël, doit entraîner une réflexion sur la continuité d'accès aux services publics.
Olivier Véran, le 9 février 2022
Crédit : Ludovic MARIN / AFP
Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a demandé, jeudi 22 décembre, aux agents de la SNCF de "renoncer" à faire grève ce week-end. Il les implore "d'entendre la demande légitime des Français de pouvoir retrouver leur famille dans de bonnes conditions". À la sortie du Conseil des ministres, il a ajouté que le gouvernement était "totalement mobilisé" et que des "hausses de salaire conséquentes" étaient prévues.
"Nous invitons au premier chef celles et ceux qui ont annoncé vouloir faire grève à y renoncer, pour permettre aux Français qui ne sont absolument pas responsables de quoi que ce soit en la matière de profiter des fêtes de Noël en famille", a insisté Olivier Véran. Deux TGV sur cinq devraient être annulés durant le week-end de Noël, selon les prévisions de la SNCF.
Un collectif de contrôleurs, qui n'est attaché à aucun syndicat, est à l'origine de ce mouvement social. Les grévistes ont tout de même dû s'appuyer sur les syndicats pour déposer un préavis. Olivier Véran a décrit une nouvelle situation avec "une grève multi-individuelle couverte par un préavis déposé par des centrales qui, elles-mêmes, n'appellent pas à la grève".
Selon le porte-parole du gouvernement, cette grève "invite à réfléchir au cadre permettant d'assurer en toutes circonstances la continuité d'accès aux services publics dans notre pays." Il n'a toutefois pas apporté de précision. Une tournure de phrase prudente qui pointe un sujet délicat, et un droit constitutionnel, celui de faire grève.
Concernant le week-end du Nouvel An, qui pourrait également faire l'objet de perturbations, "des annonces seront faites dans les prochains jours", a indiqué Olivier Véran. Il a assuré qu'il travaillait "pour faire en sorte qu'il n'y ait pas de désagréments pour les Français pour le week-end du 31".
