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Église catholique : sept femmes candidatent à des postes après Anne Soupa
Le collectif "Toutes Apôtres" regroupe sept femmes qui entendent participer à la gouvernance de l'Église. Elles candidatent à des fonctions qui leur sont fermées parce qu'elles sont des femmes.
Monseigneur Emmanuel Gobillard, évêque auxiliaire de Lyon, célèbre la messe le dimanche 24 mai 2020 en la cathédrale de Lyon
Crédit : JEFF PACHOUD / AFP
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Ce mercredi 22 juillet, l'Église fête Marie Madeleine, "Apôtre des Apôtres" selon les mots de saint Thomas d'Aquin repris par le pape François, parce qu'elle fût une pécheresse convertie et eut l'honneur, selon l'évangile selon Jean, d'être la première à voir Jésus ressuscité au matin de Pâques. C'est ce jour symbolique qu'ont choisi sept femmes du collectif "Toutes Apôtres" pour annoncer leur candidature à des postes dans l'Église catholique.
À la suite de la candidature d'Anne Soupa à l'archevêché de Lyon, médiatisée en mai 2020, ces sept femmes entendent accéder à des fonctions qui leur sont inaccessibles pour la seule raison qu'elles sont des femmes : prédicatrice, diacre, prêtre, évêque, nonce (ambassadeur du Pape).
Dénonçant une "immense injustice", le collectif "Toutes Apôtres" estime que "l’absence des femmes en situation de responsabilité constitue un scandale autant qu’un contre-témoignage de l’Église." Dans leur manifeste, ces femmes estiment que "l’Église doit permettre aux femmes d’accéder aux différents ministères ordonnés aussi bien qu’aux hautes responsabilités de l’institution."