Un nouveau Conseil de défense doit se tenir ce lundi 6 décembre au matin. Au programme, ni couvre-feu ni privation de liberté, assurait dimanche soir Matignon, mais plutôt des mesures pour rendre la campagne de vaccination plus efficace. Notamment le calendrier pour les enfants : l'ouvrir à tous les 5-11 ans peut-être plus vite que prévu et surtout face à l’engorgement sur les plateformes de prise de rendez-vous, faire que les personnes fragiles restent prioritaires, les plus de 65 ans, les personnes malades. Celles-ci pourraient avoir des créneaux réservés.
La fermeture anticipée des écoles pour les vacances pourrait être annoncée un peu plus tard dans la semaine. Si l'épidémie ne se calme pas, elles pourraient fermer deux jours plus tôt, le mercredi 15 au lieu du vendredi 17. Deux jours, ça reste peu mais c'est déjà du temps gagné sur Noël. Cela laisse ensuite dix jours pour voir si un enfant a été contaminé dans la famille. Et si personne n'est malade, cela permet d'aller voir plus sereinement les grands-parents.
Pour le gouvernement, il ne faut pas attendre trop longtemps, pour laisser aux parents le temps de s’organiser. Il pourrait se décider après un avis du Conseil scientifique, qui est attendu demain, et en fonction des chiffres de l'épidémie. Une lueur d'espoir subsiste avec le pic qui semble atteint en Allemagne et en Autriche. Chez nous, la courbe continue de progresser, mais la hausse ces derniers jours est un peu moins forte.
Avec plus de 50.000 nouveaux cas quotidiens et une explosion chez les enfants, l'exécutif peut encore insister sur le masque à l’intérieur ou sur la ventilation et demander aux entreprises un télétravail plus systématique.
Il pourrait également accélérer la campagne de vaccination des enfants, l’ouvrir à tous les enfants dès la fin du mois. Il reste aussi des mesures déjà employées : la fermeture des lieux à haut risque comme les discothèques ou les bars, avec pour ces derniers une fermeture le soir. Le rétablissement des jauges dans les commerces, les cinémas ou les restaurants reste une éventualité.
La situation commence à se tendre dans les hôpitaux, d'où la nécessité d'agir vite. Aujourd'hui, 2.000 personnes se trouvent en soins intensifs et ce chiffre pourrait doubler selon les estimations des épidémiologistes. Lors de la première vague en 2020, il y avait eu jusqu'à 7.500 malades en réanimation mais, depuis, la situation de l’hôpital s’est détériorée.
Le personnel est en sous-effectif, souvent fatigué. Le système de soins avait tenu la première vague, il n’est pas sûr qu’il puisse résister autant aujourd’hui. On ne pourra pas ouvrir autant de lits, selon certains chefs de services.
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