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Le CAC 40 est l'indice phare de la Bourse de Paris
Crédit : AFP / Archives, Thomas Samson
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Le 15 septembre 2008, Wall Street se fige. C’est officiel : la banque américaine Lehmann Brothers fait faillite, laissant derrière elle un trou de 691 milliards de dollars. À cette annonce, le Dow Jones plonge de 500 points, sa plus forte dégringolade depuis les attentats du World Trade Center en 2001.
Dans la foulée, les bourses du monde entier dévissent : c’est la fameuse crise financière de 2008, la pire crise depuis les années 30 qui laissera 25.000 employés de la banque sur le carreau et des millions d’américains à la rue. À la tête de Lehman Brothers depuis 16 ans, Richard Fuld, qui a démarré en bas de l’échelle après une carrière dans l’armée, dont il a été viré à la suite d'une bagarre avec un supérieur. Contre toute attente, Richard Fuld échappera à toute poursuite pénale. Mieux encore, il est aujourd’hui conseiller auprès de certaines entreprises qui n’ont pas peur de faire appel à ses services.
En 2021, où en est-on de cette crise ? "Je ne voudrais pas vous effrayer, mais d'un certain côté, c'est plus grave que ça. C'est-à-dire qu'on ne paye pas seulement les lointaines séquelles de la crise de 2008, mais on reproduit les mêmes mécanismes avec le 'quoi qu'il en coûte généralisé', l'endettement des États considérable. Les États ont dépensé entre 15.000 et 20.000 milliards de dollars pour lutter contre la crise épidémique", démarre François Lenglet.
"Mais, on n'avait pas le début de ce fifrelin, on l'a emprunté. Ce sont les banques centrales qui ont imprimé de l'argent pour permettre aux gouvernements d'emprunter. C'est une mécanique qui n'est pas durable et qui crée une dette bien supérieure à nos possibilités de remboursements", ajoute-il.
"On peut espérer que tout ça va être refermé comme une parenthèse, mis un peu sous un sarcophage comme Tchernobyl si vous voulez, que ça ne fuira pas trop, mais je crains que, finalement nos gouvernements et globalement la communauté financière, car elle a profité énormément de la politique de lutte contre la crise, ne s'habituent à l'argent facile avec un taux d'intérêt à 0 et que justement on est fait beaucoup de bêtises qui ne sont pas encore apparues aujourd'hui".
"L'épidémie n'a fait qu'en rajouter une couche. Au bout du bout, vous avez un stock de dettes qui n'est pas remboursable (...) c'est ça qui me préoccupe et on n'est pas très loin d'un moment Lehmann, d'une faillite significative. Je ne sais pas où elle se produira", conclut le journaliste.
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