Après ses propos polémiques, Anny Duperey n'est plus marraine de SOS Village d'Enfants

Invitée de RTL le 10 février dans Le Journal Inattendu, Anny Duperey avait déclaré, au sujet de la plainte de Judith Godrèche contre Benoît Jacquot, qu'elle n'aimait pas "ces chasses aux sorcières tardives". Pour rappel, l'actrice Judith Godrèche avait porté plainte le 6 février contre le réalisateur pour "viols avec violences sur mineur de moins de 15 ans". Elle dénonce l'emprise et la relation violente qu'elle a vécue avec le réalisateur alors qu'elle avait 14 ans et lui 40 ans. 

Interrogée à ce sujet, Anny Duperey avait affirmé : "Je pense que tout ça est extrêmement exagéré. Quand même six ans avec un réalisateur… Sous emprise, je veux bien, mais quand même consentante, non ?".

Ses propos avaient provoqué un tollé, d'autant plus que l'actrice est marraine de l'association SOS Village d'Enfants depuis plusieurs années. La comédienne avait tenté de s'expliquer dans un communiqué, en assurant qu'elle condamnait "toute action de viol ou d’abus de pouvoir séducteur, qu’il ait lieu à l’encontre d’adultes et surtout d’enfants ou d’adolescents". 

"Respecter la parole des enfants"

Dans un communiqué publié vendredi 16 février, SOS Villages d'Enfants a fait savoir qu'Anny Duperey n'était plus marraine de l'association. Ses "propos maladroits contreviennent au sens même de notre action de protection de l’enfance", est-il écrit.

Même si Anny Duperey a dit regretter ses propos et a présenté ses excuses à Judith Godrèche, "d’un commun accord, nous sommes convenus qu’il était préférable de mettre un terme à son marrainage. Nous tenons ici à la remercier pour son engagement aux côtés de l’association et pour sa disponibilité pendant de nombreuses années", ajoute SOS Village d'Enfants.

L'association accueille des enfants isolés et sans soutien parental, en France et dans le monde. Dans son communiqué, Isabelle Moret, directrice générale de SOS Villages d’Enfants, rappelle qu'"accueillir, entendre, respecter la parole des enfants, en toutes circonstances, est au cœur de notre projet associatif. Les protéger est le moteur de notre engagement". Elle ajoute "nos villages d’enfants SOS seront toujours, sans ambiguïté, un espace de parole et de protection pour les enfants victimes de traumatismes que nous accueillons".