Un fast food saccagé, des émeutes dans le quartier de la gare d'Austerlitz, c'était le 1er mai 2018. L'exécutif n' a pas oublié ces images de violences, et redoute les manifestations de demain. D'autant plus qu'au traditionnel défilé vont s'ajouter les "gilets jaunes" et environ 1.500 "black blocks". 211 rassemblements sont prévus dans toute la France. Un important dispositif policier a été mis en place.
"On est sur un risque élevé de violence" pour ces manifestations du 1er mai car "beaucoup de gens ont intérêt à ce que ça se passe mal", indique David Le Bars, secrétaire général du syndicat des commissaires de la Police Nationale, au micro de RTL.
"La police nationale a pour instruction d'avoir de la mobilité, de l'initiative pour essayer de déstructurer les nébuleuses, qu'elles soient 'black blocs' ou autres et les empêcher de casser", déclare-t-il. "Beaucoup d'unités anti-casseurs ont été mises en place", "elles ont pour instruction d'aller au contact de ceux qui sont les leaders, les casseurs les plus violents", précise-t-il.
>> Suivez la journée de mobilisation en direct.
Le dispositif sera bien différent de celui de l'année dernière, puisqu'avant on allait au contact qu'"en cas d'urgence ou d'extrême danger", confie David Le Bars. Or, "le contact ou la mobilité c'est un risque de blessure qui augmente", avoue-t-il.
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