La situation est plutôt contrastée dans le Grand ouest, entre le taux d’incidence du Finistère, un peu moins de 78 pour 100.000 habitants, qui est le taux le plus le faible en France métropolitaine et celui de la Sarthe : 360, presque 5 fois plus. Un taux record dans les Pays de la Loire qui s’explique par la proximité avec l’Île-de-France.
Autre inquiétude dans cette région, la Vendée et ses 15% de variant sud-africain ou brésilien, faute d’avoir détecté à temps les premiers signaux mais, fort heureusement, les foyers sont désormais identifiés et circonscrits. En mars, le taux d’incidence a doublé dans les Pays de la Loire et la pression s’accentue en Bretagne où l’on dépasse les pics des premières et deuxièmes vagues.
Le virus circule sur un plateau haut mais depuis quelques jours les courbes semblent s’aplanir, et les premiers effets positifs du 3ème confinement pourraient commencer à se traduire dans les chiffres dès la semaine prochaine, voire en fin de semaine.
Un bon point d’abord pour les bretons qui ne boudent pas les piqûres quel que soit le vaccin. Toutes les doses, même d’AstraZeneca, sont utilisées, c’est à flux tendu. La Bretagne tourne désormais à 95.000 vaccinations par semaine, avec de belles initiatives comme l’opération "Aller vers", en direction des publics les plus fragiles. Sont concernées les personnes isolées qui vivent à la campagne, ou encore les structures d’accueil de personnes en situation de handicap.
Contrairement à la Bretagne, les Pays de la Loire sont à la traîne mais les ouvertures de vaccinodromes : Nantes et Cholet, il y a une semaine, Angers et Saint-Nazaire, lundi 12 avril, puis le Mans dans 8 jours, doivent donner un sérieux coup d’accélérateur. Objectif annoncé rien que pour le vaccin Pfizer : passer de 30.000 à 60.000 vaccinations par semaine entre mars et avril.
On ne compte, pour l’instant, que 25 cas confirmés de variant breton dont 22 en Bretagne, essentiellement à l’hôpital de Lannion. Cela reste donc très localisé. Les trois autres cas ont également un lien avec cet hôpital, comme un patient de la région parisienne, venu voir un ami malade. Certes, il y a eu 12 décès sur 25 cas c’est beaucoup mais, fort heureusement, le bilan ne s’alourdit plus depuis des semaines.
Autre bonne nouvelle, selon les premières analyses de l’institut Pasteur, le clade 20C, nom scientifique du variant breton, ne présente pas d’échappement vaccinal ou immunitaire, c’est-à-dire qu’il ne résiste pas aux vaccins. Ce qui est plutôt rassurant.
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