Plusieurs milliers de cas de coronavirus continuent d’être confirmés quotidiennement en France et certains hôpitaux, notamment dans les Bouches-du-Rhône, commencent à constater une hausse des hospitalisations. Pour la professeure Karine Lacombe, infectiologue qui a elle-même récemment été testée positive, la dangerosité du virus demeure.
"Le virus n'a pas muté et est exactement le même", affirme la cheffe de service à l’hôpital Saint-Antoine (Paris), "les souches qui circulent en France sont celles qui circulaient en mars et avril". Le coronavirus n'est donc "pas moins dangereux" qu'il ne l'était il y a quelques mois.
Pour Karine Lacombe, il faut "s'attendre" à une augmentation des cas graves et des hospitalisations "d'ici octobre ou novembre". La hausse des contaminations chez les plus jeunes, qui est selon la professeure le fruit du non-respect des gestes barrières pendant l'été, entraînerait une augmentation des cas chez les personnes de plus de 40 ans et des hospitalisations.
"Je suis assez inquiète de la vitesse avec laquelle le virus se propage", avertit la chercheuse, "je pensais qu'on aurait une reprise épidémique plutôt au début de l'automne. C'est plus précoce que ce que l'on croyait".
Bien que la situation inquiète, la professeure Karine Lacombe note "les personnes hospitalisées ou en réanimation ont un pronostic bien meilleur qu'en mars ou avril", non pas grâce à une mutation du virus, mais plutôt du fait d'une prise en charge hospitalière améliorée.
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